Les inventions d'Henri ...

  Page publiée le 19 septembre 2010 et actualisée le 20 septrembre 2010  

 

 

 

Para GR

Para Daniel

Para Henri

Para Ludo

 

 

Fête Inter-Clubs à Baillargues (Hérault) aujourd'hui 19 septembre 2010

 

 

 

 

 

 

Grand beau temps et beaucoup d'avions de toutes sortes qui évoluent dans tous les sens. Tout va bien, pas de vent et température idéale. Les gens sont heureux : Enfin !

 

Puis vers 11 heures, un jeune  garçon s'approche de moi et me sussure à l'oreille : "Gérard, j'ai quelque chose à te montrer..." et nous voila partis vers son fourgon. Connaissant bien Henri, je me demandais ce qu'il avait encore pu imaginer. L'aéromodélisme, pour lui, c'est avant tout un excellent moyen d'exprimer sa créativité, d'inventer donc, puis tester. Vous ne lui ferez pas acheter un seul avion du commerce : pour lui cela ne présente aucun intérêt. Il est comme ça le Henri et c'est bien ainsi. Puis il ouvre la porte de son fourgon et ... Henri me dit de garder le secret car il faut que ce soit une surprise. Ce sera pour cet après-midi.

 

Alors je vais appliquer la même méthode, vous attendrez demain pour savoir de quoi il s'agit.

 

En attendant pour vous faire patienter, une photo prise aujourd'hui, par mes soins, et que je trouve amusante car on aperçoit l'ombre du parachute extracteur sur la coupole donnant ainsi la position du soleil.

 

GR à demain !

 

En premier lieu, rien d'extraordinaire, un avion de 4.5 kg parfaitement équipé. Des élastiques pour maintenir les ailes et au centre de l'aile un petit sac prisonnier sous les élastiques...

 

 

 

Et pour ceux qui préfèrent les vidéos, voici celle de Paul :

 

 

Alignement sur la piste, Henri pousse la manette des gaz et  voici en l'air - un autre petit avion jaune ...

Là-haut il semble chercher sa place et le coach d'Henri regarde souvent la manche à air. "Henri plus à droite" et Henri exécute...

Puis soudainement l'avion éclate ! Il perd son aile et le voici en perdition... Dans le public c'est l'émoi : nous allons assisté à une catastrophe aérienne ! Mais les GPR étaient là pour saisir - sur le vif - ce moment exceptionnel ! Pas le temps de soigner la photo, pour la qualité ce sera une autre fois !

Passé ce moment d'émotion, à y regarder de plus près, on croirait assister à des essais de la NASA : La pénétration de l'avion jaune dans les couches denses de l'atmosphère... Et ça fume encore car le moteur n'est pas encore coupé !

A tel point que l'avion articulé sur le centre de poussée du parachute remonte vers le ciel...

Le moteur est enfin coupé et la pesanteur fait son travail...

...et pour l'aile aussi qui descendrait un peu plus vite que la cellule car le parachute est plus petit et plus chargé

Le parachute extracteur se dandine au grès des remous...

...et le petit avion jaune descend gentiment, parfaitement horizontal

La voilure approche du sol en se présentant  parfaitement comme l'a prévu Henri, c'est à dire le bord d'attaque en première ligne car sur le bord de fuite il y a les ailerons et ce sont des éléments fragiles.

 

Non vous n'êtes pas au centre de parachutisme de Pujaut, mais ici à Baillargues dans l'Hérault le dimanche 19 septembre de l'an 2010.

 

Henri dis-nous tout !

Notre Henri le voici, un spécialiste des meetings et son but : étonner le public. Mais aussi les enfants en larguant - des ses avions, des bonbons. C'est sa manière à lui de capter la curiosité du public et de recruter de nouveaux adeptes. Bravo Henri : c'est très bien ! Continue à nous faire rêver - longtemps !    

Pour les GPR, c'est aussi une manière de promouvoir le parachute de secours pour les grands planeurs ou  bien les avions. Henri utilise de la toile de cerf-volant plus légère et donc moins encombrante que la toile de spi. J'ai pu voir son travail de couture...pas négligeable.

Ici l'accrochage d'une suspente sur la toile. Olivier lui a conseillé de découper cette toile avec une pane chauffante ce qui à l'usage éviterait l'effilochement du tissu.

Je vous fais grace de toute l'opération de pliage avec le placement des suspentes. Ici mise en place du petit parachute d'extraction, mais la véritable extraction est réalisée par le détachement de la voilure. La déconnexion des servos d'ailerons se fait par simple traction sur le câble d'alimentation (connecteur type Futaba droit).

Une voilure maintenue par deux bracelets caoutchouc et deux tétons fixes à l'arrière mais ceux de l'avant escamotables vers le haut. C'est en actionnant ce servo que tout le processus de sauvetage débute.

Une information envoyée par le pilote mais qui pourrait bien provenir d'un fail-safe ou d'un calculateur et ses capteurs.

 

Le deuxième vol ...

 

Séquence d'ouverture du deuxième vol : ici le travail de l'extracteur avec un filin d'environ 5 mètres pour échapper aux turbulences.

Les suspentes lovées dans la cellule sont extraites et le parachute commence juste à se déployer

Toujours la phase d'extraction

Et enfin le sourire d'Henri car son angoisse à lui est de savoir où l'avion va toucher le sol ! Visiblement tout se passe bien.

La preuve notre Claude s'est proposé de faire un saut car rien ne l'arrête !

 

Bravo Henri, sans le vouloir, tu es venu apporter ta contribution à notre rubrique du "parachute de secours".

 

Et encore merci pour cette démonstration convaincante !

 

Merci à Paul pour sa vidéo.

 

GR

 Ces quatre photos vont rejoindre la collection des photos GF des GPR.

Un "Pélican" de l'OMAT équipé de 2 OS 46 envergure 2 mètres et de superbes vols.

Photos grand format offertes par les GPR et prises le 19 septembre 2010 à Baillargues.

PF 11 pour l'apprécier sur votre grand écran ! GR

Un joli Stampe de l'OMAT

Photo GR