Le Reiher de Louis...

  Page publiée le 06 mars 2009 et actualisée le ...

Cellule

Voilure

Le vol

E-mail de Louis du 06 mars 2009

Bonjour Gérard
 
Voici la suite du Reiher, avec le fuselage :

   Commentaires des GPR :

Ce chantier du Reiher montre - une fois de plus, que l'on peut associer différentes techniques de construction. Louis - dans le cas présent - construit la structure du Reiher en bois comme le faisait jadis les menuisiers en aéronautique. Ensuite il procède à un maroufflage de la structure pour la "durcir" en surface, mais pas seulement. En effet ce maroufflage peut être considéré comme travaillant car il donne de la rigidité à l'ensemble en particulier en torsion. Bref, ce mariage de la fibre de verre et du bois évite de passer par la case moulage qui n'a pas de sens lorsqu'un seul exemplaire est programmé. En outre il utilise les techniques modernes (clef d'ailes) pour obtenir une excellente tenue mécanique associée à une masse très faible.

GR

GPR 01 : le fuselage assemblé et bien avancé. On a posé le CTP 8/10 ème sur le pourtour de l'ouverture, et qui constituera la portée de verrière. On a posé la platine.

GPR 02 : le plan d'assemblage aile-fuselage : un sujet toujours délicat. on s'en sort généralement par un moulage, réalisé soit en résine, soit avec du CTP 20/10ème par exemple.

GPR 03 : l'intérieur du fuselage après l'assemblage. On voit la timonerie des commandes de gouvernes d'empennages.

GPR 04

GPR 05 : le maitre couple porteur des fourreaux de clé d'aile : compte tenu du dièdre en M, il n'est pas possible d'avoir une seule clé d'aile : il en faut deux. Ici donc, les deux fourreaux sont d'abord positionnés dans un couple CTP aviation 30/10ème. Ensuite on renforce copieusement à la mèche de carbone en haut, en bas, devant et derière, et en recouvrant de plusieurs tissus de 50 grammes (trés peu de bulles). On obtient ainsi un couple beaucoup plus léger que si l'on avait fait tout cela avec du CTP aviation : 155 gr est un poids presque ridicule. Cette notamment sur cette pièce que je gagne beaucoup de poids

GPR 06
 

GPR 07 : avant de coller les deux demi-coques, on pose la tringlerie pour les commandes de dérive et de stabilisateur. Ici, de la tige de carbone guidée sous gaine.

GPR 08 : pour la mise en croix, il vaut mieux décomposer en phases. Voici donc la première : sur le maitre couple porteur des foureaux de clés d'ailes, on positionne les ailes de façon à "régler" le dièdre et la fléche.

GPR 09 : ensuite, on colle le maître couple dans la demi-coque gauche, en vérifiant au préalable avec des montages à blanc des deux demi-coques que le fuselage est correctement positionné par rapport aux ailes (distances saumon d'aile-dérive, dérive dans le plan de symétrie des ailes)

GPR 10 : début de la construction d'une demi-coque du fuselage : on commence par poser de la baguette triangulaire, qui donnera une assise au couples sur le plan d'assemblage, et surtout procurera un plan joint d'assemblage des deux demi-coques bien confortable

GPR 11 : on pose tous les couples, perpendiculairement au plan d'assemblage (vérification avec l'équerre). Entre les premiers vers le nez du planeur, on pose des entretoises de façon à éviter qu'ils ne s'affaissent sous la pression lors du coffrage.

GPR 12 : avec un peu d'habitude, on arrive à placer d'assez grandes surfaces d'un coup pour le coffrage, à conditions de privilégier certaines formes. Après quand on s'approche des extrémités là il faut faire plus petit..

GPR 13

GPR 14 : le demi fuselage entièrement coffré : il n'attend plus que son tissus de verre.

GPR 15 : La demi-coque stratifiée. On a pris soin au préalable de mettre du scotch marron pour faciliter le démoulage. A l'extérieur, on dépose une couche de 150 g + 1 couche de 50 g

GPR 16 : le fait de terminer avec une couche de 50 gr permet d'avoir déjà un trés bon état de surface avant ponçage

GPR 17 : côté pile après le démoulage. Il faut ensuite arracher tous les couples (enfin presque) et stratifier à l'intérieur.

GPR 18 : et voilà le fuselage assemblé : il pèse 1445 grammes à ce stade. C'est trés léger, et quand on tate la marchandise, on comprend que ce n'est pas du chewing-gum !

A suivre !