Le Reiher de Louis... |
|
Page publiée le 08 mars 2009 et actualisée le 15 mars 2009 |
|
|
|
Page dédiée aux premiers vols
E-mail du 14 mars 2009 Bonjour Gérard Ici en région parisienne, il n'y avait pas la lumière
dont tu as bénéficié pour faire ton petit tour d'avion. Néanmoins, il y avait un
peu de vent, et pour les vols d'essai, c'était parfait ! Après une première
séance un peu façon "rodéo", la bête a été finalement domptée moyennant 180
grammes de plomb dans le nez et une réduction des débattements de la profondeur.
Cette fois ci- le Vé longitudinal est OK, quelques crans de trim piqueurs étant
justifiés simplement par le vent. Les aérofreins semblent bien "calmer la
machine" et ont rendu les approches trés aisées, malgré la configuration du
terrain qui ne les rend pas particulièrement faciles. A suivre !
|
|
|
|
![]() |
|
Les passionnés de planeurs en région parisienne ont beaucoup de mérite et que dire de ceux qui pratiquent les Grands planeurs? Mais bon on ne peut pas tout avoir, les avantages d'une capitale et la campagne où la montagne à portée de main. Toutefois que vous soyez parisiens ou bien provinciaux, notre loisir nous impose d'aller prendre l'air en haut d'un massif pour faire voler le planeur de nos rêves. Et c'est ce que j'aime par dessus tout - car c'est bon pour la santé ! GR |
|
|
|
Le drapeau de l'antenne donne une petite idée du vent qui sévissait hier - 14 mars 2009 - sur cette pente parisienne. Pas moins de 180 g de plomb ajouté dans le nez du Reiher pour que celui-ci veuille bien obéir docilement à son maître. |
|
|
|
En effet, tout comme un joli manequin, le Reiher a du "potentiel esthétique" comme l'affirme Louis. On va pouvoir l'observer sous tous les "coutures" si je puis dire, sans se lasser... |
|
|
|
Le décor montre que la végétation est encore endormie, mais pour le Reiher, ce qui compte c'est le vent qui doit sauter la colline et donc le pousser vers le haut. C'est du vrai vol de pente ! Bien que le soleil soit toujours présent le jour quelque soit la région du globe, et personne ne peut dire le contraire, il lui arrive parfois d'être incapable de se frayer un chemin pour parvenir jusqu'au sol. Et c'était le cas hier... |
|
|
|
Pour faciliter le travail du photographe, Louis se devait de ne pas voler trop haut et réduire la vitesse. Voilà pourquoi les superbes AF sont en action aussi bien à l'extrados qu'à l'intrados. |
|
|
|
J'ai toujours pensé que pour une cellule de planeur, les concepteurs devraient s'inspirer des poissons. Cela semble être le cas ici pour le Reiher. En effet un poisson (j'ai un faible pour les squales) évolue dans l'espace comme un planeur. La seule différence vient de sa charge alaire qui ne nécessite pas de plan porteur important : juste des petits stabilisateurs. |
|
|
|
L'aile en forme de mouette permet d'éloigner le centre de gravité par rapport au foyer général du planeur et cela procure une stabilité latérale accrue. |
|
![]() |
|
Une belle époque pour les concepteurs de planeur car ils pouvaient encore laisser vagabonder leur imagination. Aujourd'hui c'est fini, c'est celle des ordinateurs qui dictent leur choix. |
|
![]() |
|
Louis merci pour la promptitude dont tu as fais preuve pour l'envoi de ces photos. Ton Reiher n'est qu'au début de sa carrière, nous apprécierons comme toujours d'autres photos venues des hauts paturages. Cette page n'est donc pas close. A bientôt. GR |