Le Reiher de Louis... |
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Page publiée le 09 mai 2009 et actualisée le 10 mai 2009 |
Page dédiée aux premiers vols 3/3
E-mail du 8 mai 2009 Bonjour Gérard Louis |
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Une nouvelle discipline est née : le lancer de planeur au desssus du Puy-Loup ! Et Voilà, le Puy-Loup c'est ça : un a-pic de plusieurs centaines de mètres, un panorama extraordinaire sur la chaine des Puys et des conditions en thermique ou dynamique souvent flatteuses. Sous les pieds du lanceur, ça "dégringole" en direct de plusieurs centaines de mètres. Juste devant lui, une autre "marche d'escalier". En fait, on a une double pente : une première et ensuite une deuxième 500 mètres plus loin et plus bas et qui porte trés fort, en thermique comme en dynamique, et permet des vols inoubliables. |
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Le planeur vu de profil, avec les AF sortis. Tout compte fait, ces AF sont bien efficaces et ralentissent la machine tout ce qui est nécessaire. Et c'est sûr, c'est bien plus joli que des modèles du commerce. Sa faible charge alaire le rend trés sain aux basses vitesses : j'ai pu voler par conditions de faibles thermiques, et le planeur n'est pas piègeux du tout, du moment qu'on le laisse faire à son train-train... Néanmoins, il est trés aérodynamique et accèlère trés vite : sa plage de vitesses utilisable semble assez-grande. |
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Quelle ligne, quelle gueule ! Une vraie bête de race ! Les ailerons sont trés efficaces, et le tonneau (que je n'ai pas encore essayé) doit passer trés facilement vu la maniabilité sur l'axe de roulis. |
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Un planeur Rc c'est un ballon sonde intelligent : il est capable de rechercher les zones ascendantes, de les explorer, d'en définir les contours, de mesurer leurs forces et d'éviter les descendances. Allez demander tout cela à un ballon ! |
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Cette photo montre bien toute la complexité de l'aile. Pour arriver à faire à la fois léger et solide, il faut bien se "gratter la tête" auparavant ! Je ne sais pas ce qui me retient Louis, j'ai envie de mettre un pilote dans cette superbe cabine ! Pardon Louis c'est fait ! J'aime bien les planeurs habités car - sans pilote - notre administration les dénomme "Drônes" ! Et puis je te trouve très bien dans cette cabine ... GR |
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En spirale à droite, vous remarquerez la position des ailerons braqués pour tourner à gauche. Une situation fréquente sur les grands allongements pour contrer le roulis induit et conserver ainsi l'inclinaison constante afin de réaliser une spirale à rayon constant. |
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Le Reiher avec en arrière plan quelque part du côté du col de la Croix Morand. Il reste encore des névés, mais l'herbe a commencé de reverdir. |
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Ici on se "tape" un petit renversement ! Le planeur accèlère trés bien (pour le moment je n'ai pas encore volé ballasté) et l'aile ne bouge absolument pas, que ce soit à la prise de vitesse ou sous l'effet d'une turbulence. Quand une aile n'est pas assez rigide (torsion, flexion), outre les risque de rupture sous facteur de charge, elle se tord sous la prise de vitesse. Le profil offert à l'écoulement de l'air est modifié et forcément ça "traine" beaucoup plus. La rigidité de l'ensemble (aile, et fuselage) nous met à l'abris ici de ce genre de tracas : se reporter à la construction |
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Ici de l'espace pour voler et des prairies à perte de vue |
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En arrière plan la chaine des Puys, un relief qui fera toujours rêver les planeuristes que nous sommes |
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Pour se révéler les grands planeurs ont besoin de grands espaces. Que peut-on imaginer de mieux que la montagne pour les faire évoluer ? GR |