Le train, sans fumée.... |
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E-mail du 06 avril 2005 de Philippe |
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Bonjour, Tout d'abord bravo et merci pour votre site exceptionnel. Je pratique le planeur sous différentes formes (F3I, grands planeurs, pente, etc.). Au sujet des trains Sobry je connais très bien son concepteur. Après un long arrêt il reprend l'aéromodélisme. Comme je connais pas mal de planeuristes, il m'a chargé de faire connaître son stock de trains rentrants. Les cinq tailles sont plus ou moins disponible, mais une nouvelle fabrication (modeste) est envisageable pour les éventuels manquants. Tous les trains sont vendus à prix coûtant soit 45€ pièce. Ci-jointe une documentation d'époque. Jean et moi espérons ainsi faire plaisir aux amis planeuristes de France et de Navarre, qui pourront équiper leurs belles machines avec des trains de qualité sans se ruiner. Bien amicalement. |
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Détail de la documentation et plan de Jean Sobry au format PDF |
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Commentaire des GPR : A ce prix il n'y en aura pas pour toute le monde ! |
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E-mail du 31 mai 2004 CONCEPTION ET FABRICATION ASSISTÉES PAR ORDINATEUR |
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Train rentrant façon V.Viaud à voir sur le site : aerotech Vous remarquerez que le principe implique la réalisation de deux "boutonnières" : une rectiligne visible sur la pièce en premier plan et une deuxième plus complexe en forme de chapeau de gendarme sur la pièce bleue. Merci pour votre contribution active GR |
Train rentrant façon M. Pinel Toulouse Planeur de 5 kg maxi |
Train rentrant façon Pierre : Principe identique mais renforcé par contre-fiche supplémentaire visible sur l'image de gauche. Planeur de 20 kg environ |
Train Sobry à base de tôle estampée et pliée : pour planeur jusqu'à 25kg environ. |
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Il m'a été demandé de proposer un plan d'un modèle de train : je proposerai celui de Pierre le plus polyvalent, mais qui exige une réalisation soignée avec machines outils en particulier pour la biellette qui sert à verrouiller le train. Le ressort de rappel est choisi en fonction du poids de la roue. Bien réalisé et équilibré le train doit rentrer sous un effort très faible d'environ 2 à trois cents grammes maximum. Un point particulièrement pénible à régler : les trappes... si vous avez éprouvé des solutions fiables cette page s'enrichira de vos conseils : merci d'avance. La trappe idéale serait celle qui se détacherait (arrachement par un obstacle sur mauvais terrain) du planeur sans détruire le système d'articulation et qui se remonterait par l'extérieur sans avoir à intervenir par l'intérieur. On peut rêver ! A vous de jouer ! Ce plan CAO du train s'ajoute à la liste des projets alors patience... La réponse n'a pas tardée... ( 27 avril 2003) C'est Pascal qui m'a proposé la solution utilisée sur son planeur acheté d'occasion... L'inventeur du système n'est pas connu, à moins qu'il se reconnaisse... et nous ne manquerons pas de le féliciter. Les trappes sont démontables facilement car maintenues en appui par la tension du bracelet de caoutchouc. Le bracelet se remplace facilement en cas de rupture. Aucune liaison mécanique rigide entre la cellule et les trappes et ceci est le point le plus important. Une rampe solidaire de chaque trappe permet lors de la sortie du train de pousser ces dernières sans effort. Le seul point critique est la réalisation de cette rampe qui demande quelques ajustements. Le cahier de charges est respecté :
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1,2,3 et 4 sont des pavés collés sur la face intérieure de la trappe. 5 : la rampe collée sur la trappe qui vient en appui sur la jambe du train 6 et 7 : les 2 crochets pour passer le bracelet en caoutchouc. |
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Ici à gauche, on voit le passage du bracelet caoutchouc venant passer sur quatre crochets : 2 situés à l'intérieur du fuselage et 2 sur les trappes tous identiques. Ils ont une forme de baïonnette. Remarquez que la trappe est maintenue en appui fermée à chaque extrémité par un rebord (collage d'une languette à l'intérieur du fuselage). |
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Ici on aperçoit le profil de la rampe en appui sur la jambe de train, ainsi que le bracelet caoutchouc de rappel et de maintien de la trappe. |
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Train sorti, absence de point dur et pour cause il n'existe aucune liaison mécanique entre la trappe et le fuselage. C'est propre et simple ! Fallait y penser ! Bravo |
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César c'est Yves ! Mise au point... Yves F. me signale qu'il a imaginé les articulations des trappes à l'aide de bracelets caoutchouc collés à la cyano il y a... 24 ans et cela a été présenté aux plus curieux à la Banne de cette année là sur un planeur FK3. |
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Image de Pierre reçue le 27 mai. Système préconisé par MH dans son catalogue. Ce système que j'utilise sur tous mes planeurs ne répond pas tout à fait à mes attentes. Mais la combinaison des deux systèmes me parait une bonne piste. En deux mots : On garde l'arceau solidaire du train ce qui supprime la rampe relativement complexe à réaliser et l'on conserve le bracelet rapidement interchangeable du système précédent ! Qui le premier fera le test ? Et encore merci pour votre collaboration. Ce train est monté sur un ASW 17 de 7m ! On aimerait bien avoir une photo en vol... |
En faisant tourner la "moulinette" de l'analyse de la valeur sur le thème simplifions les trappes en limitant le nombre de pièces, il vient : Une seule cap de 5/10 pliée judicieusement et "fibrée" peut remplacer les 4 butées (1,2,3 et 4) et les 2 crochets (7et6). Une plaquette centrale collée sur la trappe permettant de mettre en retrait les deux crochets (6-7) pour éviter à la jambe de train d'accrocher ces derniers. Et l'arceau conformément à l'image ci-dessus. C tout ! on va tester et on vous tient au courant. |
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Exemple de train à énergie pneumatique : une cavité mise sous pression à l'aide d'une pompe manuelle permet de stocker l'énergie. En agissant sur le distributeur 5/2 (5orifices, 2 positions) à l'aide d'un servomoteur de faible puissance le vérin - à double effet - agit sur le train pour le rentrer ou bien le sortir. Avantages : Servo de cde de faible puissance, en cas de blocage du train pas de risque de surconsommation électrique, bonne tenue aux efforts mécaniques. Inconvénients : une dizaine de mvts entre deux gonflages, pompage...risque de fuite d'air. Il est possible d'utiliser cette énergie propre et gratuite pour escamoter un pylone rétractable, mais dans ce cas il conviendra de monter des limiteurs de débit sur les deux échappements du vérin. On ne peut maitriser la vitesse d'un vérin qu'à la sortie (de l'air) et non à l'entrée car l'air est compressible. |
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Trappes suite ... pour simplifier encore ! E-mail de Guillaume du 27 sept 03 Quelques détails: le fait d'avoir réalisé tout le système en cp 1mm favorise le maintien du bracelet en caoutchouc. Il tient tout seul une fois coincé entre la plaquette et le fuselage. (voir photo ci-contre). Il n'y a pas de surépaisseur le long de la trappe ce qui permet au cerceau placé devant la roue de pousser les trappes sans rencontrer d'obstacle, donc pas de rampe de sortie sur la trappe. En outre, le bracelet est guidé dans une encoche ce qui assure le maintient longitudinal souple de la trappe. Le tout a été collé à la cyano.
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Vous remarquerez que le train est amorti (suspension élastique avec comme point de rotation les deux points d'appui du train situés à l'arrière par les deux flancs. Très simple et fonctionnel, là encore je n'ai rien inventé, le résultat est génial, on voit bien la roue s'enfoncer lors de l'atterrissage preuve que c'est utile... |
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Le principe est simple : les quatre bracelets de caoutchouc jouent le rôle de charnière et de rappel des trappes. Avantages : en cas "d'arrachage" d'une trappe on change tout simplement le ou les bracelets ! Merci Guillaume pour ta participation. GR |
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