Hasparren 2011

Page publiée le 22 juin 2011 et actualisée le ... 

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Photos GF 1920 pxl

Le Bidule de Michel Garbay

Le Fox de Hugues

Le DG 600 de Jean-Claude

Le Lunak de David

Le vautour fauve

Le SHK de Joel

Le Jantar de Matthieu

Bienvenue en Euskal Herria, terre de traditions. C'est sous un soleil de plomb et un ciel d'été que s'est déroulée la rencontre de planeurs remorqués organisée par nos comparses et homologues basques du club d'Hasparren. Et c'est en ce dimanche mémorable du 19 juin 2011 qu'une quinzaine de pilotes se sont à nouveau rassemblés afin de pratiquer leur activité favorite en toute convivialité.

Sur ces terres de légende, la nature n'est jamais éloignée de la civilisation et les grands planeurs radiocommandés ont hâtivement profité de cette magnifique journée. Messieurs les planeuristes, vous êtes de plus en plus nombreux quotidiennement à éplucher de fond en comble les diverses pages régulièrement mises à jour par votre serviteur qui ne peut que s'en réjouir...

Quant-à-moi, je planche régulièrement sur le clavier de mon ordinateur - entre deux séances de vols - et cela afin d'y exposer des photos et reportages que je souhaite vous faire partager.

Je signe donc ma troisième rencontre annuelle aujourd'hui et c'est avec l'avion blanc que j'ai fait le déplacement : de belles photos aériennes vous attendent. Vous êtes ici chez nous en plein cœur du Pays basque.

OB

1 - La nature du Pays basque est toute en nuances et contrastes. L'avion blanc apprécie la vue et vous présente la superbe plateforme qui nous a accueillis en cette bien belle journée du mois de juin. Il est 10h00 du matin et calmement les premiers planeuristes se mettent en piste. Vous survolez une des plus belles régions de France. Au loin les premiers cumulus se réveillent et le pic d'Artzamendi vous observe. Il fait déjà 17°C...

2 - En Aquitaine, les Pyrénées sont dites atlantiques mais sont tout d'abord basques avant d'être béarnaises. A l'Ouest, à une vingtaine de kilomètres - les sublimes plages de Guéthary et de Saint-Jean-de-Luz. Les falaises de Bidart, elles, vous enchanteront. Le Pays basque est composé de 7 provinces. Quatre au Sud des Pyrénées forment le pays basque espagnol et trois au Nord forment le pays basque français. Ce dernier est divisé en trois provinces distinctes dont le Labour - ici - qui est régulé par un climat océanique relativement agréable. Et croyez-moi, il y fait bon vivre !

3 - Cadre bucolique et verdoyant. Des reliefs pentus et les altitudes sont modestes mais les pentes ne manquent pas pour faire évoluer nos grands planeurs radiocommandés. Ici, chacun vaque à ses occupations. Plus au Sud, Saint-Jean-Pied-de-Port et ses magnifiques rivières à truites.

4 - Les inséparables : Michel Garbay (en rouge) au pilotage du remorqueur et Michel Etchart, président des "Aigles Basques" en pleine session de remorquage. Ce dernier a fait partie de l'équipe de France en formule F3F dans les années 1998, 2000 et 2004 et a participé à de nombreuses rencontres européennes. Pilote émérite et généreux, il passe la plupart de son temps libre à évoluer avec ses planeurs radiocommandés sur les divers terrains de France et de Navarre.

5 - Le planeur file droit sous les barbules et sait qu'il est entre de bonnes mains. Et le président, lui part généralement pour une bonne heure de vol le matin alors que tous les pilotes restent encore endormis. Envergure de 3.75 mètres pour ce Spatz de Robbe.

6 - Le Bidule de 2.80 mètres d'envergure est équipé d'un 110 cc. Michel Garbay n'aura point fait voler son Pilatus B4 mais aura remorqué la quasi-totalité des planeurs présents lors de cette agréable rencontre.

7 - Patrick Calvet rentre de Zarrautz, lieu de vol de pente culte situé au Pays basque espagnol. Jamais seul mais toujours très bien accompagné. Son emploi du temps est surchargé et c'est avec sa secrétaire qu'il vous faudra prendre rendez-vous si vous souhaitez le contacter. Les rencontres s'enchainent pour notre pilote palois et il sera des nôtres le 3 juillet prochain lors de notre manifestation annuelle. Rencontre à suivre en images sur les GPR, c'est promis...

8 - Ici la vie est rythmée par la transhumance estivale... Christian Battin coiffé du béret basque et Jean-Claude Arcas de Vic-en-Bigorre ne vous diront pas le contraire et savourent leur randonnée pédestre matinale. Mais c'est avec leurs planeurs qu'ils sont descendus de leur montagne et eux viennent des Hautes-Pyrénées.

9 - Point de planeurs avimorphes dans le ciel mais bien un réel et véritable vautour fauve. Ce charognard a volontairement délaissé ses congénères afin de venir saluer les planeurs de la rencontre. Doté d'une acuité visuelle remarquable, ce grand oiseau est capable de déceler des cadavres à plusieurs kilomètres à la ronde. Son envergure majestueuse est d'environ 3 mètres et ce grand rapace profite aisément des courants chauds pour se déplacer dans les airs. Le vol est majestueux et c'est un redoutable adversaire de jeu. Nul besoin de variomètre aujourd'hui pour déceler la moindre ascendance, fort nombreux, ils ont participés à la rencontre...

10 - Un Solon peut en cacher un autre ! Joel et David ont fait le déplacement depuis le Gers (Vic-Fezensac).

11 - Jean-Luc Bonnet et Louis Bertoni (Air-Club-Adour). Une amitié fraternelle qui dure depuis longtemps.

12 - Ignacio Alonso nous vient d'Espagne (Zarrautz).

13 - Michel Lauhère D'Hasparren. Chercher "la pompe" !

14 - Philippe Roucayrol (Air-Club-Adour).

15 - Christian Battin est venu de Vic-en-Bigorre.

16 - Matthieu Jaureguiberry lui est basque (Hasparren).

17 - Alain Dudous n'est pas venu seul depuis Eauze.

18 - Jean-Claude Arcas et André Furet (Tyrosse).

19 - Hugues Froustey (Mimizan) et l'illustre Michel Bador.

21 - Le SHK de Joel Solon est en phase d'approche, plein AF sortis, prêt à apponter ! Et des aérofreins, nous en avions eu tous besoin et vous allez tout de suite comprendre ! Envergure de 4.25 mètres pour cette belle plume gersoise...

22 - Car sur cette ancienne plateforme pétrolière reconvertie en terrain d'aéromodélisme, la piste est très courte. Le plateau fait 130 mètres de longueur et la piste bitumée ne dépasse guère les 110 mètres de long. Un bien joli "porte-avion" s'offre à vous. Facile me direz-vous ! Mais à chaque extrémité, des barrières impassibles attendent votre   compagnon de vol. Freinage radical, n'est-ce pas ? Mais à éviter irrévocablement. La piste en herbe est clôturée  et méfiez-vous des haies, elles sont trompeuses. Le seul échappatoire si vous manquez la piste sera de poser en bas de la pente. Votre dernier recours !

23 - Et le vol de pente est possible si la dynamique est constante. Le rendement de la pente est bien meilleur sur le versant nord et nord-est. Ici, la partie ouest du plateau vous est succinctement présenté par l'avion blanc.

24 -  Le comité d'accueil attend patiemment cet oiseau RC telle une toile d'araignée attend sa proie. N'aurais-je point oublié autre chose messieurs les GPRistes ! Nos fidèles "rabattants", vous l'aurez compris... Eux, ils sont traîtres et invisibles et après avoir rebondi sur la crête, ils ne vont pas se gêner pour plaquer vos planeurs au sol impitoyablement. Plus au large, arriver de haut et accentuer un léger piqué pour prendre de la vitesse afin d'exploiter l'énergie cinétique suffisante emmagasiné par votre camarade de vol. Se positionner perpendiculairement à la piste, aérofreins sortis si vous ne voulez pas effacer la courte piste. Ce DG 600 piloté par Jean-Claude Drapeau de Vic-en-Bigorre passera ces barrières garnies sans aucune difficulté. Mais à proscrire inévitablement par vent plus soutenu. Mais du vent aujourd'hui, il n'y en avait pas...

25 - Par manque de vitesse, le Pégase de Claye Van-Den-Broeck (Air-Club-Adour) se sera posé sur la pente tout juste devant la barrière. Et c'est à pied qu'il ira récupérer son grand jouet radiocommandé.