Pardines 2011

Page publiée le 06 juin 2011 et actualisée le 10 juin 2011

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ASK 21 de Marcel le samedi

 Photo GR

Le Llibelle de Pierre alias " P'tit doigt"  Photo GR

Vol en duo      Photo GR

 

B4 de Christophe Photo GR

Le Sting 2000 de Thierry de Trets

La journée du samedi...

Ciel bleu sur nos têtes et tout autour de nous des nuages à tous les niveaux. La perturbation est bien installée sur la moitié sud de la France et elle s'en donne à cœur joie car l'anti-cyclone, de taille ridicule, est très loin sur l'Atlantique.

 Toutefois le thermomètre revient dans une fourchette plus acceptable pour la saison. C'est donc bien parti pour assouvir tous les besoins de voler de chacun de nous : Une drôle de maladie - incurable pour certains...

Et le matin - à la première heure - qui est en piste le premier ? CG ! Quelle passion !   Photo GR

Je ne vous apprendrez rien en vous avouant que mon appareil photo décide parfois de lui-même du sujet à photographier. Et dans ce domaine - comme pour le pilotage d'un grand planeur, ma méthode est de le laisser faire, voire de l'accompagner. J'avoue que parfois je ne regrette pas ce choix... Heureuses les femmes des planeuristes ! Et quelle chance elles ont ! Pour le toutou j'ai du mal à voir s'il sourit, mais la réponse ne fait pas de doute.   Photo GR

Il faut reconnaître que le planeur non seulement c'est bon pour la santé, mais cela fait des hommes heureux et peut-être intelligents ! Alors dans ces conditions,  ne soyez pas étonnés si elles vous adorrent ! Mais bon, n'en profitez pas trop...

Serions-nous au paradis à Pardines ? may be ! Ici Alberto avec son ASH26 illustre parfaitement l'effet "Pardines" !  Photo GR

Ici en attendant les premières ascendances, une course de gastéropodes auvergnats est organisée et les paris sont ouverts...

Photo Marie

Votre serviteur qui ne craint plus d'être ridicule, avait sorti son petit avion jaune pour rapporter sur terre des photos du plateau de Pardines et de ses occupants.           Photo Marie

Et voila ce que l'on peut observer : le Monsun tracte un planeur avec les saumons rouges. Probablement son propriétaire se reconnaitra. Qu'il me fasse signe ...

Puis en poussant pas très longtemps sur la manette des gaz, nous voilà au-dessus de la couche : c'est dire que au petit matin les nuages volaient bas... Pour ceux que ça intéresse vous pouvez cliquer sur l'image pour l'obtenir en GF. On aperçoit la carrière...   Photo GR

Retournons sur terre et voici le temps à 11 heures et la file de planeurs habituelle...   Photo Marie

Harm, un habitué venu de Hollande

Un autre habitué venu de Provence se rafraîchir en Auvergne

 Pylône sorti,  le Nimbus s' apprête à décoller : un opération pas toujours facile sur herbe.            Photo Marie

Les "martégaous" (les gens de Martigues)  ici présents savaient que dans le midi le temps étaient bien pire : fortes pluies et orages violents. Mais à Pardines, les gros nuages contournaient le plateau car - Sir Bely - avait obtenu une faveur pour la circonstance. Mais à quel prix ? Dieu seul le sait...    Photo Marie

Le Monsun d'Alexandre (Suisse) moteur 170cc DA pour des remorquages sans histoire et un pilotage sans faille.       Photo Marie

Revoici le Monsun à l'atterrissage volets sortis                                    Photo Marie

Marcel lui ne se laisse pas distraire par le passage de charmantes créatures : il s'applique à poser proprement son dernier planeur l'ASK 21 un planeur qui le suivra toute sa vie. Allez savoir pourquoi ?

Pour ceux qui n'ont pas vu Marcel depuis longtemps, le voici avec son nouveau 21 comme à ses vingt ans ! Un plaisir de construire et de voler restés intacts depuis son adolescence alors qu'il découvrait - avec son père - le modèle réduit fortuitement sur le parking de la plage de l'Espiguette au Grau du Roi...

Et voici son fils - Stéphane, qui en parallèle avec le vol à voile à Bex, pratique aussi le planeur RC avec Marcel ! Bien Steph, la relève est assurée !

Mais rassurez-vous il y avait des gaulois, venus de toute la Gaule : du nord, du Sud, de Bretagne, de Normandie, de Provence, de la Côte d'Azur, du Jura aussi, du Centre et de la région parisienne. Bref, peu de gauloises, mais celles qui étaient parmi nous m'ont paru très satisfaites et ce n'est pas rien !

          Il fallait être patient malgré le travail efficace de deux remorqueurs travaillant simultanément.        Photo Marie

       La file d'attente par l'autre bout : ici  l'ASW 15 de  Piet-van Paassen lui aussi un adepte du 15 !  (Pays -bas)   Photo Marie

Les remorqueurs atterrissent sur leur piste, pas question de poser avec eux vous seriez en infraction, et cela ferait 3 points de moins sur votre carnet de vol et plus grave - un apéritif pour tous - le soir au château...

Vous l'avez reconnu, c'est l'avion de JPV avec des roues spécifiques pour la Normandie et parfaitement adaptées sur sol hulmide. JPV m'a épaté ! Il ne bouge que pour faire le plein et ensuite parfaitement immobile, il remorque des heures durant, sans dire un mot. Oui Marcel - sans dire un mot ! C'est possible avec JPV !

Ici le superbe Wilga de Serge Vincent, une photo qui méritait de figurer dans les GF. Un petit mot concernant un incident avec le câble.

Je persiste et signe ! Tout d'abord pas de fil, de cloture en entrée de piste pour éviter aux câbles des remorqueurs d'avoir la fâcheuses habitudes de s'enrouler autour du moindre fil ou bien branche morte car avec les feuilles, le câble ne trouve pas son point d'accrochage favori. Alors que faire pour ne pas prendre de risque ? Et bien je vais me répéter ! Il faut avoir deux points d'accrochage pour le même câble sur le remorqueur. Un pour tirer le planeur et un pour tirer le câble après largage. Ce dernier n'est pas commandé ce qui ne coûte rien en matériel, ni en voie sur le Rx. Il suffit de faire passer le câble par ce pseudo-crochet qui libérera le câble sous un effort très faible (environ 500g). Il s'agit d'une corde à piano de 5/10 qui - par flexion - laissera passer le câble lorsque le câble vient à accrocher un obstacle. Si j'ai un moment je vous proposerai un croquis, cela doit prendre 15 mn pour le fabriquer, donc beaucoup moins de temps que de réparer un remorqueur qui subit un arrêt brutal. La seule contrainte : raccrocher le câble avant chaque nouveau décollage. GR

Pas très bavard Christopher et pour cause : il sait que son Nimbus 4 accapare toute son attention. Pente idéale, inclinaison nulle et parfaitement aligné en entrée de piste ! Dans ces conditions, pourquoi voulez-vous que ses atterrissages ne soient pas parfaits ?

Benoît Vialle et son DG 1000 en laisse                 Photo Marie

Bernard Tissot à gauche et Alberto Pastor, oui cela fait deux Tissot avec Pierre !                     Photo Marie

Faut pas croire les mauvaises langues : la baronne était très attentive à tout ce qui se passait sur ses terres. Photo Marie

Un tréteau métallique pour faciliter les contrôles en particulier des trains d'atterrissage qui seront toujours des pièces sensibles car très sollicitées.   Photo Marie

La casquette "espagnole" en souvenir de Reus et du Delta de l'Ebre et Pierre commentant son dernier vol qui fut sublime...Photo Marie

Aucun doute, le planeur rend nos épouses heureuses ! faut pas avoir peur de le dire et même de le répéter ! Ici Marie commentant les exploits de Pierre son héros !  Photo GR

Pierre lui est très préoccupé par son bestiau qui évolue là-haut et il n'aime pas le laisser planer sans surveillance...Photo GR

Pour vous présenter les photos qui vont suivre votre serviteur avait mis en piste son vieux JP à la fleur...   Photo Marie

Et miracle vous voici en l'air dans la cabine du JP pour un vol - à la fraîche. Ici ce n'est pas Roissy pour les installations mais le trafic y est intense car la taxe d'atterrissage est modérée : en Auvergne un sous est un sous...Vous remarquerez la falaise en entrée de piste lorsque le vent est sud.   Photo GR

Et bien lorsque le vent est sud, la falaise est sous le vent et ici l'ASW 28 suisse de Jean-Christian s'apprête à jaillir sur le plateau après être allé faire un tour en bas, histoire de se tourmenter l'esprit et faire un pied de nez au remous.    Photo GR

Le voici alors qu'il vient de tirer sur le manche pour franchir la falaise.. A l'aise Blaise ! Pardon : Jean-Christian !  Photo GR

L'aile vise le Nord et c'est avec cette aile que votre serviteur pointe la zone à photographier. Vous pouvez constater deux choses : l'absence de soleil, mais en Auvergne c'est normal à cette heure de la matinée, puis  l'environnement du célèbre plateau de Pardines loin de toute civilisation et donc des contraintes...  Photo GR

On va descendre un peu pour mieux apprécier l'activité vers 9h30 du matin... Il faut savoir qu'en Auvergne on se lève tôt : Oui, oui, c'est un peuple courageux ! Photo GR

Sincèrement, est-ce que quelqu'un a vu cette inscription : VDP 63 gravée sur le sol ? Mais l'oeil du "pt'it avion jaune" était là et rien ne lui échappe ! Et le plus fabuleux c'est que si vous cliquez sur la gravure, vous rejoignez le site ! fallait le faire !       Photo GR     

Pour David le "martégaou" cette photo il l'attend avec une grande impatience : son planeur c'est le DG ( le plus bas). Pour lui être agréable la photo est en GF dans les vignettes. Il manque un peu de lumière mais ce n'est pas de ma faute, vois le Chef : "Pas content, pas content !" à squander en groupe ! Photo GR

Cette photo sympathique avec un planeur venu de Suisse me donne l'occasion d'exprimer mon étonnement lorsque je constate que nos voisins helvêtes - venus en force ici à Pardines - semblent se lâcher tellement ils sont bien en France ! Il faut dire que la cuisine du traiteur auvergnat était excellente et sans bestioles dans les concombres, ni les tomates. Et le soir venu, au château, lorsque les pieds sont sous la table, il était difficile de se faire comprendre, car certains - mais on ne donnera ni nom, ni prénom, ont une voix qui porte et le font savoir...Suivez mon regard ...     Photo GR

Un regard qui scrute son planeur tout blanc, sans croix suisse, sans imma, sans défaut : la pureté à l'état pur, et au-delà ! mais vin d'ici...

Photo GR

Nous disposons de plusieurs solutions pour déplacer nos encombrants planeurs... Pour les plus robustes d'entre nous, voici une façon de faire lorsque le vent est nul, par grand vent à éviter ! Bravo Pierre : tu es fort !           Photo GR

Vu de l'autre coté, le planeuriste est souriant et ne semble pas trop souffrir...

Lorsque le planeur est plus petit, cette formule - issue du vol de pente suisse - est particulièrement élégante ! Elle vous permettra de garder le sourire comme le fait Christophe.   Photo GR

Ici la méthode "française" probablement moins stable, mais qui semble parfaitement convenir à Fabien.   Photo GR

Le 15  de Pierre quittant le sol pour un long vol en thermiques      Photo Marie

Et le DG 200 de Jacques tout plastique pour ne pas craindre la pluie auvergnate                                      Photo Marie

Sir Bély n'hésitait pas à se baisser, bien que ce soit de plus en plus difficile, y compris sur le plateau de Pardines. Ici le planeur encore vierge de Marcel qui attend ses premiers maquillages...  Photo Marie

 

Le Thierry a eu un petit soucis lors d'un remorquage : une collision après largage avec un Larzac en plus ! Bref, je voudrais dire deux mots sur le sujet : First : celui qui ne fait rien et ne remorque jamais, ne fera jamais de faute ! Second : il est préférable d'être à coté du remorqueur pour pouvoir se parler lorsqu'une difficulté pointe le nez. Si pour certains ce n'est pas une obligation (et j'en fais partie car je largue sans attendre que la situation ne se dégrade),  pour d'autres moins aguerri - ou bien ayant une vue moins performante, il est de loin préférable que pilote avion et pilote planeur soient côte à côte. Et cela ne fait aucun doute. Je recommande donc à tous ceux qui organisent des rencontres de respecter cette règle avant de définir tout le dispositif de rotation des vols. Et je suis sûr que Sir Bély, qui sait s'exprimer mais aussi écouter, prendra en compte ce point pour éviter que des incidents de remorquage ne viennent gâcher un séjour. Dernier point : lorsque les ascendances sont bien marquées, il est inutile de monter les planeurs haut. Se faire larguer haut c'est se priver de pratiquer le vol à voile, c'est à dire chercher les ascendances, les trouver et les exploiter. Et en plus vous avez presque tous des varios ! -  "pas content, pas content GG " Et pour remercier Thierry la photo est en vignette !   Photo GR

Le vol de pente du Samedi....

Samedi après-midi je grand Chef s'auto-consulte et décide de rejoindre un massif pour pratiquer le vol de pente. Au retour tout le monde est enchanté : le Chef a gagné ! J'attends des photos car je suis rentré au château pour trier mes nombreuses photos, mais vous pouvez proposer les vôtres de cette séance de vol. GR

 Merci Marie et merci à JPV.

Le bord du trou, mais visiblement on se contente de petits planeurs....                                                           Photo Marie

La pente doit bien porter : il faut dire que c'est du vrai vent et non de la petite brise de pente.                Photo Marie

Au loin un thermique pour ne pas aller au TROU !                         Photo Marie

Autre solution : mettre un moteur dans le nez pour le Lunak de Pierre ! Photo envoyée par JPV, un de nos valeureux remorqueurs qui pouvait enfin un peu se reposer ! Merci Jean-Pierre !

Mais que fait-il là ? Moi j'aurais peur que les serpents ne viennent me chatouiller les gambettes Marcel ! Curieuse photo tout de même ! Merci Marie !

Bien j'ai compris : Ouf revoilà le moustique !                  Photo Marie

Pour la soirée du samedi il ne sera fait aucun commentaire - exceptés que certains suisses ont eu du mal à retrouver leurs chambres et à mettre la clé dans le trou de la serrure. Mais bon, la baronne à l'intention de changer les serrures pour offrir à ses invités plus de facilité en pareils cas. Personnellement je choisirais de supprimer les portes... GR

Et le samedi soir... on ne vous dira pas tout !

Scène de la vie courante le soir dans le parc du château...

...mais aussi des moments de tendresse...

Une tombola richement dotée et voici les deux gagnants : ici Montessuit pour le deuxième lot

Et le grand planeur un DG 500 redescendra à Martigues pour voler sous des cieux méditerranéens

Voici notre heureux gagnant du gros lot : Eric ! Un beau cadeau !

Les sponsors !

  • la Sté Airtech,
  • Flashobby (Suisse),
  • la carrosserie Winiger pour les calendriers,
  • La sociéte de Bely Sylvain (Vins et verres),
  • la baronne de la Pardinerie qui a achetée les lots fournis par Airtech Suisse à Philippe Glaus

Merci à tous les généreux sponsors et nous comptons sur vous pour 2012 !

GR

La baronne patronnait bien sûr la tombola en présence de sir Bély qui - pour la circonstance - s'était fait teindre la chevelure. Dans ce milieu il y a parfois des originaux et s'est bien ainsi.