La Banne d'Ordanche - 2015... |
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Page publiée le 31 août 2015 et actualisée le 11 septembre 2015 |
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E-mail du 10 septembre 2015 en provenance des côtes bretonnes... Un petit coucou de la Banne d’Ordanche où les vols s’enchaînent dans une joyeuse ambiance. Il faut savoir évoluer, et l’équipage moto-carriole se révèle idéal pour se rendre sur les spots de VDP. Oui, l’Emparis est une belle machine et souhaitons que Louis récupère vite de son entorse de cheville du dernier jour. Mon aile de 2.70m a usé et abusé de son potentiel voilier avec semble-t-il une belle présence en l’air. Jean-Paul FROSSARD « Papy Solex » |
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E-mail du 31 août 2015 en provenance de la région parisienne...
La saison 2015 a été bonne, pour le fourrage mais également pour
nos
planeurs. Le temps a permis à nos machines préférées de voler autant que
possible, et pour le contentement de tous. De bien beaux souvenirs donc que vous propose de partager avec ces quelques photos prises à la Banne d'Ordanche,
et plus particulièrement au Puy-Loup, là où les éclairages sont tout bonnement
magiques ! Louis
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01 : Quel loisir peut comme le notre donner ce sentiment de liberté,
et à la fois d'harmonie avec les éléments ? Le champ d'évolution de nos planeurs
ici au Puy-Loup y apparait à la fois infini dans ses dimensions mais également
dans ses motifs. Les formes arrondies du relief procurent une sensation
d'apaisement, alors qu'un petit vent nous indique que tout va bien pour nos
planeurs en vol. La couleur de l'herbe indique que nous sommes au mois d'août,
mais un regard attentif pourra noter que fait exceptionnel, l'herbe a repoussé
avant l'arrivée du printemps 2016. En certains endroits, l'herbe a été coupée 2
fois, et il y a là de quoi nous garantir de savoureux Saint-Nectaire et autres
Salers ou Cantal ! |
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02 : Entre pilotes, on se tuyaute : "et j'en ai une par ici, tu
peux venir en profiter !". Les jeux avec les ascendances sont infinis.
Noter toutefois qu'à la Banne d'Ordanche, il n'y a pas de régime de brise mais
uniquement des thermiques. Et les jours où ont été prises ces photos, il
fallait aller chercher le thermique 2 ou 300 mètres sous ses pieds, pour
ensuite amener son planeur 3 pou 400 mètres au dessus de l'horizon. C'était
vraiment très "sport", mais passionnant donc, pour un pilotage
exigeant cependant. Ce n'est pas pour rien qu'un certain nombre de
"pointures" du F3J viennent voler ici chaque année.... A noter qu'à
la Banne, les aéromodélistes bénéficient d'une zone exclusive d'évolution d'un
mille nautique autour du sommet, et de 1000 mètres de plafond : un bienfait à
préserver.... |
12 : l'aéromodélisme planeur peut se pratiquer de 7 à 77 ans... et plus si affinités. Cette photo illustre que notre loisir favori permet de regrouper toutes les générations. Edouard avec Jean-Paul et son aile volante de construction personnelle. Ce genre d'aéromodélisme ne peut être que recommandé par les médecins en vue d'une plus grande longévité : une dose d'air pur, une dose d'exercice sous forme de marche, et une dose de relations sociales.... sans oublier toute l'assiduité nécessaire au bon déroulement des vols. En résumé que du bon ! J'y ajoute la cure thermale à la Bourboule, tout à fait souveraine pour les allergies et les rhinosinusites chroniques... pour ce qui me concerne. |
03 : un pilote concentré, et il faut l'être ... à chaque instant.
Noter la doudoune qui même au mois d'août n'est jamais à oublier, surtout si
l'on vole dans les alpages ou en altitude. |
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04: les jeunes générations arrivent: ici concentration et relative
décontraction sont de mise. En un mot il faut rester maître de soi, pouvoir
faire face aux événements, mais sans laisser trop la barre à l'angoisse qui
naît dès que le modèle est lancé dans les éléments. Le pilotage de planeurs
purs est une école de maîtrise de ses émotions. Ce qui n'empêche pas de
profiter du paysage... dont on se fait une idée sur les lunettes du pilote ! |
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05 : le Pike perfect de Bruno. Ce n'est peut-être pas le dernier F3J
sorti, mais lorsqu'il est entre de bonnes mains comme c'est le cas ici, il
permet des performances assez spectaculaires. C'est un planeur très fin. Bien
sûr, pour voler il faut une machine, mais comme me le disait un jour un
"vieux de la vieille" alors que je débutais en vol à voile il y a
maintenant 30 ans : "C'est le pilote qu'il faut optimiser, pas le
planeur". Ce n'est pas parce qu'on achète un planeur performant que l'on
devient un pilote performant, et se l'imaginer c'est aller au devant de bien
des déboires. Les couleurs vives de l'appareil sont ici bien utiles, lorsque le
planeur est descendu bien bas... et qu'il s'agit de le piloter correctement
pour le faire remonter. |
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06 : Le Pulsar de Jean-Marc. C'est un planeur bien dessiné, avec de
bonnes proportions et bras de levier. Il convient parfaitement pour le petit
temps où il donne l'impression une fois lancé de rester "suspendu" en
l'air, eu égard à sa très faible vitesse minimale d'évolution. L'arrière de
l'aile est cependant un peu fragile et nécessite certains renforcements. |
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07 : l'Azuréa 3300. Il vole toujours désormais aux mains d'Edouard qui
l'apprécie pour sa stabilité. C'est un planeur rassurant, et qui permet de
voler en confiance et donc de progresser. Il s'agit du prototype qui aurait pu
être un poil plus léger. |
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08
: et voilà, c'est maintenant l'heure de la photo de groupe, pour immortaliser
ces magnifiques moments passés. Cette photo, avec ses lumières et ses
contrastes donne un idée de l'extraordinaire cadre dans lequel nous avons la
chance de pouvoir évoluer. Au fond à gauche, on aperçoit la chaîne des Puys,
avec le Puy de Dôme, surmonté d'une antenne. Derrière les pilotes à quelques
mètres d'eux, se situe un à-pic de plusieurs centaines de mètres, qui permet
des "trous particulièrement corsés". Ici d'un point de vue aérien il
est très rare d'être dérangé, et pour la première fois depuis au moins dix ans,
des planeurs grandeurs sont passés nous survoler. Les pilotes sont ravis et la
satisfaction n'est pas feinte ! |
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09 : une autre photo du groupe, avec d'autres lumières. Il suffit qu'un nuage passe, que le soleil apparaisse et les impressions sont tout de suite différentes. |
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10 : on a bien volé, on s'est bien dépensé, on a bien ri : le planeur ça fait du bien sans faire de mal, qu'on se le dise ! Il faut bien 45 mn de marche pour venir jusque là, mais aucun des participants n'a l'air de regretter le voyage, bien au contraire. |
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11
: Jean-marc et son Pulsar. Ce planeur est un lancé-main de 3 m 50, qui se voit
de loin et peut voler par presque tous les temps. Lui non plus n'a pas l'air de
regretter le chemin pour parvenir au Puy-Loup |
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13 : Edouard avec son Azuréa 3300, pour progresser à son rythme. Maintenant il commence à remonter du trou - tout seul, et à atterrir au pied : dans pas longtemps il nous montrera comment il faut faire ! |
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