Vols d'entraînement au BAC.

  Page publiée le 13 novembre 2011 et actualisée le 17 novembre 2011

 

  24 fev 2019

 15 fev 2019

 

 

 

 

 

  09 avr 2011

 

 13 nov 2011

 18 dec 2010 

04 dec 2010 

 20 jan 2008 

 

 

 

 

 

Page 1

Page 2

 

 

 

Dimanche 13 novembre 2011 au Bac de Baillargues...

Beau temps prévu par Météo France et beau temps - enfin - sur tout le pourtour méditerranéen !

Dans l'esprit d'un planeuriste, beau temps signifie aussi, présence de courants mais de préférence  - ascendants - pour maintenir, là-haut, nos planeurs de façon durable. Et bien, sans vous énumérer lesquels, les Dieux étaient avec nous, et j'espère qu'ils me pardonneront de ne pas les citer, car il est préférable - de ne pas attiser les jalousies et les susceptibilités.

Pour nous, pauvres terriens, qui ne sommes pas des Dieux, nous n'avons de cesse de vouloir voler. Allez savoir pourquoi, bien que j'ai - sur le sujet, ma petite idée...

Pour satisfaire ce désir, deux solutions s'offrent à nous : soit voler dans un aéro-club, soit se regarder voler dans un club d'aéromodélisme. Certains pratiquent les deux activités et c'est de plus en plus fréquent de nos jours car elles sont complémentaires.

Pour les "planeuristes" que nous sommes, la technique nous offre des possibilités incroyables : la vidéo, les photos, la télémesure et le pilotage comme si nous étions à bord. Et déjà certains imaginent de réaliser des circuits, d'autres, utiliser l'aide du GPS pour ramener au bercail un planeur perdu de vue...

Mais pour l'heure, ici à Baillargues la vie est plus simple : on se contente de voler à " l'ancienne", mais surtout pour plaisir de se retrouver là-haut. Et pour aller là-haut, la solution que nous propose Jacques, c'est de nous remorquer et justement le voici - après le largage - plongeant vers les installations sans perdre une seconde. C'est donc, une séance de vol ordinaire que je vais tenter de vous faire partager en vous proposant de vous installer dans la cabine du JP 15 des GPR pour un vol entre Baillargues et Mudaison. Pour un circuit dans les Alpes on verra plus tard.

A vous les commandes ! il est 15 heures pétantes, le vent est de secteur Sud-Est, la tempé 17 °C et les ascendances - d'une grande générosité - sont très rapprochées. Au-dessous, Ludo et Fred dans la même "pompe". Le vario indique un bon 2m/s qu'il faut bien quitter en sortant durablement les aérofreins, car au-dessus de nous il y a les étoiles.   

Ici c'est la ville de Baillargues et je vous rassure, vous ne survolez pas l'agglomération, il s'agit d'un effet d'optique. Le planeur qui spirale avec vous, c'est l' ASW 22 de Ludo, un planeur au 1/3 qui doit approcher les 8 mètres.

En réalité vous survolez des champs désertiques qui bordent le terrain et ...

... des vergers de pommiers en pleine récolte. Toutefois, n'ayez aucune crainte, il n'est pas question de "tomber dans les pommes", c'est un point bas comme cela arrive parfois, mais avec un peu de chance, vous allez remonter, Ludo aussi...

...et vous retrouver, une fois de plus, là-haut, pour ensuite descendre à nouveau aéro-freins sortis.

Pas de moteur, silence presque total car l'aérateur est ouvert, vous êtes au cap 160 en direction de Mudaison, de la Grande-Motte et de la Grande bleue... car ici tout est grand !

La Grande bleue la voici, perdue dans la brume maritime, mais avec ce soleil de face, ce n'est pas très confortable, aussi allons nous - sans plus tarder - lui tourner le dos et revenir au terrain...

...pour vous le présenter. Terrain qui a retrouvé un peu de verdure après les pluies abondantes de ces derniers jours. Pour tout vous dire, nous songeons à l'équiper d'une piste bitumée pour faire comme les grands, et justement ce matin - lors d'une réunion, j'ai pu mesurer à quel point ce projet passionnait mes collègues.

Mais trêve de bavardage, près du sol les ascendances sont plus étroites et en pareil cas, il convient de réduire le rayon de la spirale et cela donne ceci...En effet, le pilotage est un peu plus compliqué, raison de plus pour s'entraîner ! Doit-on croiser les commandes ? Et oui, plus ou moins selon les planeurs, sinon vous ne conservez pas votre inclinaison et elle augmentera.

Toutefois, il est n'est pas inutile lorsque l'on est en l'air, de surveiller l'activité au sol afin de savoir combien de planeurs volent en même temps que vous. Ici un décollage imminent sur la 16.

Il s'agit de l'ASW 22 de Ludo qui repart pour un dernier vol.

Quelques instants après, c'est au tour de Jean-Paul, venu, lui aussi voler, non pas avec un vieux "bois et toile", mais avec un planeur pour les jeunes en "plastoc" genre DG 600 ! L'excommunication te guette Jean-Paul ! Te voilà prévenu !

 Quant à lui, je pense qu'il lui manque un coussin sous les fesses car il doit avoir bien du mal à voir le remorqueur...     Photo Ludo

Je vous l'accorde, cela fait un peu désordre, mais lorsqu'il faut poser et qu'il n'y a pas de moteur pour faire un tour de plus et bien il faut s'adapter...

... et tout revient dans l'ordre et le désordre disparaît. Bravo les gars !

 Ludo et son 22

 Fred tout sourire et son Pégase

Mais le JP est toujours en l'air et c'est un moment décisif : la fin de la vent arrière ! Vous allez donc poser le JP... Ce virage doit rester dans un entonnoir permettant de rentrer par tous les temps et ma préférence ira - toujours - vers le circuit court pour être précis. Dans le cas inverse, c'est l'aventure dictée par les caprices du temps - et ils sont nombreux... A vous de choisir, mais c'est vous qui voyez !

Étape de base en cours : c'est le moment de bien négocier le dernier virage pour ne pas "overshooter" comme on dit en languedocien, c'est à dire en sortie de virage dépasser l'axe de la piste. Le train est fixe, la piste est claire comme votre esprit : tout va bien et le vent dans l'axe !

  Le dernier virage s'achève et une belle journée aussi...

..., et vous voici en courte finale, l'inclinaison nulle, les aérofreins pas tout à fait sortis pour obtenir la bonne pente. C'est "Nickel" diraient nos jeunes ! Pas compliqué le pilotage !   Allez un dernier clic pour la route  sur la photo de ... Ludo !

Vous dire que le JP vole plus vite que son ombre serait mentir, mais il vole au moins aussi vite...la preuve !

Vous pouvez descendre ! Je sais que l'on est bien dans une cabine de planeur en cette saison : on se sent dans un cocon, comme protégé et la température est idéale...   GR

 On change de registre...

 Un collier de perles pour séduire ...

 ...et se faire plaisir à piloter un avion de chasse, malgré le panneau "Chasse interdite" à l'entrée du terrain et pour cause, nous sommes dans une réserve !

Et c'est parti pour une séance me rappelant mon escadron EB II-92 lorsque bidasse, j'assistais - à Mérignac, à une démo de pilotage avec les Vautours de l'escadron. Et cette photo, elle est trop belle, aussi d'un simple clic, elle va vous éblouir !

 Maniabilité sur le roulis spécifique à ce type d'avion, et ce n'est pas facile de les mettre en boite.

 Passage gaz réduits, train sorti : plus facile pour le photographe !

 Et ce que j'aime c'est le nez cabré, le bon taux de chute, donc la bonne vitesse pour poser court sans avaler toute la piste. Et maintenant Xavier c'est faire. Manque le parchute de queue : oui, pour faire joli !

Être remorqué par le SuperScorpion, on va réfléchir... mais pourquoi pas. De plus il est bidérive...

 L'odeur du kéro, le bruit du réacteur, les trajectoires tendues et le pilote aussi, Xavier nous régala avec trois vols parfaitement réussis.

 Ici on remonte, mais dans le temps - et cette variété de genre n'est pas pour me déplaire

  Au lit j'ai sommeil, il est 1h45 du matin : Faite de beaux rêves !  GG