le K6E de Pascal.... |
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E-mail du 10 mai 2020 en provenance de Toulouse Bonjour Gérard,
Quelle fierté lorsque je suis rentré - en vélo - depuis l'atelier jusque mon logement, avec mon fuselage sous le bras. Et tu commences à avoir l'habitude avec moi, ce fuselage prend la poussière... pour le moment. Car il va voler, le projet mature toujours dans un coin de ma tête : ailes coffrées, ailes structure avec nervures pleines ou nervures en treillis,... ? Cela fait partie du plaisir pour amener le planeur jusqu'à son premier envol ! Je t'ai joint une photo. Autre anecdote très sympathique de mon séjour en Allemagne : j'ai eu
l'occasion d'aller faire un vol planeur (mais pas sur un DG :'() et sur
le terrain, il y avait un Ka6E... En discutant un peu avec son pilote,
il m'a proposé de monter dans le planeur, face au vent, et je devais
maintenir les ailes à l'horizontale (je n'étais pas pilote, à l'époque).
A chaque fois que j'échouais, il remettait gentiment les ailes à
l'horizontale...
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Le Ka6E est d'ancienne génération (par exemple, les servos d'ailerons et aérofreins sont dans le fuselage) et il y a un peu de travail dessus, mais cela n'est pas pour me déplaire. Bref, je repars avec le planeur... et - oui, gagné - il prend la poussière dans un coin ! Arrive le confinement 2020 ! Comme je te l'ai déjà raconté, j'en profite pour mettre en état de vol un ASW22 MPX qui prenait lui aussi la poussière. Et ensuite, j'attaque le Ka6E de 3m10. Pourquoi pas les autres Ka6E ? Simplement que lorsque nous avons déménagé de Salon à Toulouse, certains de mes planeurs sont restés dans la maison de vacances de mes parents (passer d'une maison à un appartement demande quelques concessions ;-)). Mais ce Ka6E était à Toulouse et j'avais tout ce qu'il fallait pour le finir... Pour être sûr de voler souvent, je l'ai motorisé, mais j'ai gardé l'installation des ailerons et aérofreins. Je te joins une petite photo également ! Voilà, fin provisoire de cette histoire ! La suite, ce sera sur le
terrain...
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Un adorable fuselage de Ka6E qui permettait de construire un joli planeur de 1m70. |
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Ce qui se faisait de mieux dans les années 60 : tout est dit dans cette silhouette épurée où le pilote est encore en position assise et la structure du fuselage en CTP roulé à enveloppe travaillante. Enveloppe fragile lors des atterrissages dans les blés hauts avec un stabilisateur bas...Mais avant de "vacher" il se défendait comme un diable pour rester en l'air ! La finition du fuselage était telle que l'on pouvait imaginer qu'il sortait d'un moule. GR |
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