Le K6e au 1/3                                                                           de Thierry...

 Page créée le 31 janvier 2008 et actualisée le ...   

 

Présentation

 Cellule

Ailes

Empennages

 Assemblage

Finition

Le vol

 

Premier vol du K6e  sur le terrain de Belmont en Aveyron en février 2008.                        Photos de Brigitte Gourdet

 Nous voilà rendu sur le terrain de Belmont en Aveyron par une belle journée de février 2008. L'heure du premier vol du K6 a sonnée !

 

 Notre Thierry qui n'est pas à ses débuts en matière de GPR - mais qui est un être sensible, éprouve certainement un petit pincement au coeur - bien naturel et compréhensible lorsque cet instant tant attendu arrive...

 

C'est parti ! Aile à inclinaison nulle, les premiers mètres de roulage sont décisifs et déjà une première indication qui traduit l'aptitude du planeur à répondre aux gouvernes à basse vitesse. LE k6e avait la particularité d'avoir un crochet de remorquage devant la roue, non dans l'axe car décalé à droite. Une disposition favorisant le cheval de bois en particulier lorsqu'il arrivait de décoller avec vent arrière sur piste en pente.

 

 Déjà superbe dans son élément : Visiblement le K6 de Thierry ne demande qu'à voler ! La ligne de vol derrière le remorqueur est parfaite.

 

 Libéré de son câble le K6e peut enfin obéir aux ordres de son pilote. Le premier travail consiste à vérifier la qualité des neutres et d'apporter quelques corrections si nécessaire. Ensuite - si tout va  bien, des tests de centrage seront effectués en augmentant progressivement la pente du piqué. Le centrage idéal se traduit généralement par la poursuite de la trajectoire suivie d'une ressource à grand rayon. Si le planeur remonte immédiatement après la mise au neutre de la gouverne de profondeur, le planeur est centré trop avant.

 

 Le K6e aux ailes "tout plastique" a - au minimum - 30 années de vols assurés si rien ne lui arrive : ce que l'on lui souhaite naturellement ! Parvenir à piloter proprement ces planeurs type semi-maquette permettra de franchir plus tard et avec succès une autre étape. Je veux parler de la maquette "pure et dure" telle que la conçoit Vincent Besançon avec un gros investissement en temps de construction. Faire l'inverse, c'est s'exposer à des échecs et surtout à un apprentissage du pilotage qui s'éternisera tout au long de votre vie de modéliste. D'autre part, le vol d'une belle maquette avec un niveau de pilotage insuffisant est généralement une épreuve stressante où le plaisir est absent. Pour éviter de tomber dans ce piège, suivez les recommandations "raisonnables" des GPR me semble-t-il : C'est à dire, apprendre le pilotage sur machine type semi-maquette et non sur planeur type aiguilles très performants certes,  mais trop éloignés du pilotage d'une maquette qui traîne. Toutefois, le démon de la perfection est parfois très difficile à combattre chez certains d'entre nous. Alors faites comme vous pouvez et surtout comme vous voulez ! Vous voilà avertis et il fallait le dire car c'est une question d' honnêteté intellectuelle.

 

 Premier atterrissage du K6e à Belmont sur la superbe piste de l'aérodrome. L'atterrissage sur piste en dur est plus délicat que sur l'herbe contrairement à l'idée que l'on se fait généralement. Pourquoi ? Et bien c'est l'effet de sol qui créé cette différence. Sur piste en dur le planeur n'en finit pas d'allonger car le matelas d'air qui se forme sous l'aile agit comme pour un aéroglisseur. Donc attention sur piste en dur on aimerait posséder un frein de roue pour calmer l'oiseau...

 

 Aérofreins sortis, la vitesse doit être stable et le taux de chute constant. Arrivé à cette hauteur c'est le moment de songer à  lui imprimer...

 ...une ligne de vol parallèle à la piste en réduisant encore la vitesse. Il faut donc solliciter la profondeur avec d'infinies précautions pour l'amener au décrochage sans que cela se voit lorsque la roue...

...entrera en contact avec la piste. Et c'est le cas ici ! Il ne vous aura pas échappé que notre Thierry  pose la roue au CENTRE de la bande blanche !  Et la queue elle, vole encore alors que les ailes n'assurent plus la sustentation. Les AF sont toujours sortis et il faut qu'il en soit ainsi jusqu'à l'arrêt du planeur. Bravo Thierry, j'espère que tu entends les applaudissements nourris de tous les lecteurs des GPR qui n'en demandaient pas tant !

Les deux K6e de Saint-Affrique : en arrière plan celui d'Emile (envergure 3m) que je salue et en premier plan le dernier né de Thierry. Merci à Brigitte pour ces belles photos : la bise - une fois de plus - est méritée ! GR

 

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