Le K7 de Louis... |
|
Page publiée le 08 novembre 2010 et actualisée le 11 août 2011 |
|
|
|
E-mail du 06 février 2011 Bonjour Gérard,
|
|
2- compte tenu de la double flèche du bord de fuite, on est tenu de découper 2 séries de nervures par aile. |
|
|
|
1- les nervures sont découpées selon la méthode du "bloc". Rien de nouveau sous la soleil : ça existe depuis que l'on découpe des nervures ! Les profils utilisés sont l'Eppler 207 pour le premier panneau d'aile, et l'Eppler 207 allant vers l'Eppler 205 pour le second panneau vers l'emplanture. Ces profils simples se prêtent tout particulièrement à ce genre de construction et avec une construction tout à plat, donnent un vrillage aérodynamique en bout d'aile favorable à un décrochage sain. |
|
|
|
3- les nervures doivent être coupées en 2 et ensuite disposées de chaque côté du longeron. Côté bord d'attaque, il faut relever le coffrage d'intrados de façon uniforme tout le long de l'aile, pour éviter les ondulations du coffrage.... tout autant disgracieuses que pénalisantes. Avec les profils retenus, entre le longeron et le bord de fuite, tout est à plat sur le plan de travail et cela facilite le travail. |
4- le bord de fuite, de l'emplanture jusqu'à l'aileron est en CTP 15/10ème, recouvert des deux côtés de tissus carbone unidirectionnel. Comme cela en cas de choc sur l'aile, le bord de fuite ne se met pas à jouer de l'accordéon..... de façon impromptue. Sur le premier tiers de l'aile, le longeron est entièrement repris dans une chaussette en carbone pour éviter tout délaminage. Rappelons que sur le présent longeron, l'âme en balsa a une largeur de 25 mm à l'emplanture, et 15 mm au saumon : de quoi voir venir... tout en restant léger ! |
|
|
|
6- détail de la construction de l'aileron : l'articulation est réalisée au tissus d'arrachage, que l'on pose facilement .... à la colle blanche. Côté aileron, le tissus d'arrachage est posé à la résine car le bord de fuite est renforcé avec de l'UD carbone placé entre les 2 coffrages. Cela enlève à l'aileron toute idée de se tordre.... sous l'effort. |
|
|
7- logement du servo d'aileron. Je commence par renforcer les nervures de chaque côté avec du CTP 6/10èmes. Ensuite, je réalise en samba les petits plots où prendront place les vis qui maintiendront en position la trappe du logement de servo, réalisé en CTP 20/10èmes. |
8- vue sur l'emplacement du servo d'AF. |
|
|
9- logement du servo d'aileron, vu de l'intrados. Tout l'entourage de la trappe de servo est renforcée avec du bois dur, de façon à garantir une meilleure tenue dans le temps, avec tous les montages et démontages. |
10- vue de l'AF côté extrados. Je ménage une trappe de visite (recouverte à l'entoilage) pour déclipser les servos en cas de démontage. En effet la trappe d'accès est à l'intrados, mais le palonnier du servo se meut côté extrados. En cas de besoin, après entoilage il suffit de découper, et après coup de recoller un morceau de toile à cet endroit. Le pourtour des AF est fait de bois un peu dur, type samba par exemple, de même que pour la trappe d'accès. |
|
|
11- entre les 3 nervures d'emplanture, je pose des renforts de balsa,
fibres perpendiculaires au plan de symétrie. Ainsi, c'est comme si j'avais une
emplanture de 10 cm de large.... |
12- Le fourreau de clé d'aile est obturé. Point de "choucroute" qui ne présente aucune tenue au choc, pour solidariser fourreau et aile, mais des petits bouts de tissus de verre de 50 grammes. De même, les 3 nervures qui maintiennent le fourreau sont solidement stratifiées au longeron .... : on en attend pas moins !! Le tissus de 50 grammes pour ces travaux - en couches nombreuses- permet d'éviter d'emporter de l'air et épouse les moindres petits recoins. |
|
|
13 |
14 |
|
|
15- et voici deux ailes terminées : il va bien falloir penser maintenant au raccord aile -fuselage, et au baquet de verrière .. |
|
E-mail du 29 décembre 2010 Salut Gérard, Construction du longeron : Cet été, j'ai enroulé mon
Puy-Loup autour d'un gros piquet, en le posant au fond du trou (atterrissage
insuffisamment préparé). Le choc reçu à mi-aile a cassé le longeron. L'examen
de celui-ci a montré que les fibres du bois des semelles n'étaient pas bien
parallèles, et partaient même en biais. Le problème, c'est que vu de
l'extérieur, ça ne se voit pas forcément..... il faudrait donc faire un
examen détaillé sur toute la longueur.... sur les 4 semelles qui plus est.
Conclusion : j'avais emporté sur ce planeur du poids inutile. En effet,
les fibres du bois n'étant pas parallèles, je ne bénéficiais pas de la
résistance de ce matériau sur les 6 ou 7 mm d'épaisseur de la semelle. En
réalité bien moins que cela, et moyennant un certain choc de plus rien du tout
! |
Réalisation de
l'âme : je commence par coller 3 planches de balsa entre-elles, celle de
l'intérieur étant décalée par rapport aux deux autres extérieures. J'utilise 2
planches de 100/10ème entourant une planche de 8 mm pour de
l'unidirectionnel en carbone de 25 mm de large. Ensuite j'en découpe des
morceaux qui s'assemblent entre eux, les fibres devant être verticales bien sûr.
Le challenge consiste à bien poncer tout cela intrados et extrados de manière
à avoir des surfaces planes et parallèles. La ponçette étant comme la langue
d'Esope, la meilleure et la pire des choses, il faut savoir la bien manier avant
de se lancer dans ce genre d'exercice. Louis |
|
|
2 - on voit ici comment les différents morceaux s'assemblent selon le principe tenon-mortaise |
3 - Au début on les ponce un par un, afin de les appareiller plus ou moins. Après on les colle par groupes de 2 ou 3. On égalise alors les blocs de 2 ou 3 morceaux. Pour poncer l'intrados, il suffit de tendre un morceau de toile abrasive sur le plan de travail. Les fournitures pour ponceuses à bandes sont les plus appréciées |
|
|
4 - On doit aligner tous les bouts, les numéroter, et vérifier les bonnes hauteurs, tant côté emplanture que côté saumon |
5 - lorsque l'on ponce un morceau, par exemple l'intrados, il faut vérifier que la surface est bien plane d'une part, et que d'autre part le morceau se retrouve bien à la perpendiculaire du support sur lequel il est placé : l'usage d'une équerre est obligatoire ! |
|
|
6 - |
7 - Une fois que l'on a assemblé tous les "blocs" de 3-4 morceaux, on trace à l'extrados au stylo de chaque côté de l'âme la ligne allant de l'emplanture au saumon, et où s'arrêtera l'arasement final pratiqué sur l'extrados. Il faut y aller prudemment, avec des poncettes de plus en plus longues.... |
|
|
8 - vu de dessus : le ponçage doit être parfait ! On voit les fibres du bois verticales, prêtent à avaler littéralement la résine au moment de la stratification. Il est courant que par capillarité, la résine aille de haut en bas ou l'inverse, mais pas partout. En tous les cas, cela garantit la solidité du résultat final. |
9
-ça c'est un rouleau de 100 mètres d'Unidirectionnel (UD) de Carbone :
mieux vaut prévoir large surtout avec les Boeing 767 qui en consomment
beaucoup ! |
|
|
10 - les différentes longueurs d'UD : chaque centimètre servira à la solidité de l'ensemble, car stratifié dans la bonne direction... |
11
-
on voit le bord de fuite noir lui aussi : il est en ctp 15/10ème, avec de
chaque côté une couche d'UD carbone : cela évite qu'au premier choc sérieux, le
bord de fuite ne se mette en accordéon... |
|
|
12
- pour la construction de
l'aile, on doit couper les nervures de chaque côté |
13 - on voit la section du longeron : il faut prendre en compte la sur-épaisseur liée aux différentes couches. On visualise bien la chaussette qui fait le tour du longeron |
E-mail du 05 novembre 2010
Bonjour Gérard, |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|