Le K7 de Louis... |
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Page publiée le 16 décembre 2011 et actualisée le... |
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E-mail du 16 décembre 2011 Bonjour Gérard, Louis |
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Pour le réalisme Louis, ni toi, ni moi, n'avons jamais vu en l'air un planeur voler sans la présence des silhouettes des pilotes sous les verrières. C'est d'ailleurs le premier reflex que l'on a pour reconnaitre un ami avec qui on partage momentanément l'espace de vol. Et alors ? Tu nous ferais une petite allergie aux figurines ? GR |
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Voilà le paysage typique que l'on peut admirer du "goulet", proche du sommet de la Banne. Il y a de larges dégagements où l'on peut se poser, si ayant perdu de l'altitude, on arrive pas à se "refaire". Il arrive un
moment où il faut choisir : soit on se pose (à droite) soit on continue
de "jouer", et c'est à gauche, c'est à dire dans le trou. Les conditions de raccrochage alors dépendent de l'heure, de l'ensoleillement, du vent.... Le pylône il faut éviter d'aller lui faire un "bisou", par contre il se trouve à côté d'une casemate en béton
qui accumule toujours de la chaleur et donc permet souvent de se "refaire" en venant tourner autour. |
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La géométrie et l'aile haute assurent naturellement une bonne stabilité
sur l'axe de roulis. A noter une caractéristique particulière de ce planeur au lancer. Plusieurs fois, essayant de lancer seul le planeur, celui-ci part en cabrant, pourquoi ? Je ne comprenais pas, alors que le Vé longitudinal et le centrage sont correctement réglés. L'examen de la géométrie de l'appareil m'apporta vite la réponse. Ce planeur a une aile haute : contraitrement à un planeur type "suppositoire" (tout le monde sait de quoi je parle), le centre de gravité et le centre de poussée ne sont
pas confondus : le centre de gravité est nettement en-dessous du centre de poussée. Et quand la main qui tient le fuselage à sa base lance le planeur, elle provoque une oscillation du centre de gravité autour du centre de poussée : autrement dit fait pivoter le nez du planeur vers le haut... |
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Le Ka 7 entame un léger virage. Les virages se font très bien à la dérive, mais il faut ajouter un soupçon d'ailerons avec. En effet, si on met uniquement de la dérive un peu trop fortement dosée, le planeur s'enfonce alors légèrement. Rien de bien méchant mais il faut éviter de perdre de l'altitude inutilement, surtout si c'est pour en gagner ! Cela fait une différence avec mes planeurs ayant le dièdre distribué vers le saumon (Puy-Loup, Gliderman) : sur ceux-ci, le virage s'entame uniquement à la dérive, le planeur prend trés peu de roulis et entame le virage dans les conditions idéales. |
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Le planeur est incliné, les AF sont sortis, on doit être en étape de base ou en dernier virage. Rappelons que les aérofreins ne diminuent pas la vitesse d'approche, mais permettent pour une pente d'approche plus forte de garder une vitesse contenue. Les volets eux modifient le profil de l'aile et permettent de diminuer la vitesse d'approche du planeur, ce qui est différent... et trés avantageux ! Les AF ne s'utilisent pas comme en voiture, où on peut donner un "coup de freins", ce qui est parfois risqué. Ils doivent être sortis pendant l'étape de base, généralement à la moitié de leur efficacité en première approximation. |
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Le fuselage entoilé donne un aspect "taillé à la serpe" bien caractéristique. Il est dommage de coffrer ce genre de fuselage. En cas de choc sur le fuselage, on chauffe un peu le tissu et hop, l'impact a disparu ! |
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L'entoilage est réalisé au "Diacov", qui juste enduit pour les parties non coffrées, laisse apparaitre la structure de l'appareil. La gouverne de direction, largement dimensionnée mérite d'être bien dosée : un coup de dérive à fond et le planeur se met en vrille. De même le bras de levier arrière n'est pas très long, ce qui rend les réactions sur les gouvernes de direction et de profondeur plus vives. |
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Là de toute évidence, on doit être en finale, AF plein sortis. J'ai mis des aéro-freins du commerce, mais les puristes pourront fabriquer eux mêmes des AF intrados-extrados, de façon à améliorer le réalisme de la machine. |
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Comme ceux qui ont suivi la construction peuvent s'en douter, la rigidité de l'aile est trés grande, avec le longeron construit en carbone balsa. Rappelons, en vol l'aile subit de multiples efforts, en flexion et torsion sous l'effet de la vitesse, mais aussi des gradiants de vent. Si elle n'est pas assez rigide, elle se déforme. Il est évident alors qu'elle se trouve dans une configuration qui n'est pas prévue, et que ses performances sont fortement dégradées, sans compter les risques de rupture. |