Pyrénées : La Madeleine... |
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ASH 26 "full plastique" hier
(11mai 2011) à la Madeleine - 5 m d'envergure et le pilote dans
la" fleur de l'âge" n'a pas peur de lancer son 26 au trou. Photo
Mathieu. OB |
Nyx Furio de Mathieu Si c'est "pétole" et que tu as de la chance, tu poses en bas à droite dans le champs. Altitude proche des 800 m ici sur la pente NE de la Madeleine. Compte plusieurs heures de marche pour remonter. Et comme je suis fainéant, et bien je motorise ! |
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E-mail du 03 juin 2010
Salut Gégé, Mon Excel a volé pour la première fois à la pente : 3.40 m d'envergure pour un poids de 3.8 kg, une machine agréable à piloter et qui me change de la semi-maquette. Les Dacquois te
saluent Gérard, Olivier BRUNI, Air Club Adour |
Premier vol pour le Grob électrique de 3.60 m (Reichard) de Roger. Tes cervicales Roger ! Si tu remplaces tes cordelettes par des sangles plates de 40 mm et qui se croisent dans le dos comme un harnais d'accordéoniste, tu me remercieras ! Et tu auras - non pas un piano à bretelles, mais un émetteur à bretelles pour jouer ta partition... en l'air durant des heures et sans fatigue ! GR |
Un premier vol est toujours un moment très attendu mais redouté aussi. Pour lever une partie des inquiétudes, il convient de tout contrôler plutôt deux fois qu'une et j'ajouterais, si possible par un autre modéliste - réputé sérieux. Et oui, il en est ainsi : on décèle plus facilement les erreurs des autres que ses propres erreurs. Ne me demandez pas pourquoi ! GR |
Sur la face Nord-Est avec le moteur qui pédale, ce n'est pas une raison pour ignorer les ascendances, bien au contraire. C'est le moment de prospecter surtout si la masse d'air est plutôt calme. GR |
Les moustaches repliées, le planeur et le pilote doivent exploiter l'énergie transformée par les ailes. Le vrai moteur du planeur ! GR |
Pour cela il faut explorer la masse d'air en veillant à exécuter des trajectoires bien tendues, à vitesse constante, pas trop rapides pour être capable d'observer des mouvements verticaux de la masse d'air. Dans le cas contraire, comment voulez-vous savoir si vous traversez une "pompe" lorsque votre planeur - par manque de maîtrise - effectue des trajectoires ondulantes... GR |
Et conforté dans votre analyse, rien de mieux que d'amorcer une spirale pour vérifier la présence de l'ascendance. Si cette dernière est peu gaillarde, vous devez soigner votre pilotage. En particulier ne pas glisser par manque de dérive, voler à vitesse constante proche du décrochage, et conserver votre inclinaison qui déterminera le diamètre de votre spirale. Vous remarquerez que l'ascendance est conique et très étroite à proximité du sol. Donc, au fur et à mesure de votre montée, vous pourrez diminuer l'inclinaison - ce qui favorisera la montée. Remarque : si votre planeur est centré trop avant, vous aurez du mal à conserver une pente constante : il montera face au vent et descendra en vent arrière. La montée sera moins efficace et moins confortable. Reculez alors le centrage progressivement, non pas en allant bidouiller dans le nez où le lest est difficile d'accès, mais en fixant par du Scotch un morceau de plomb devant le pied de dérive. Combien ? par step de 10 g pour un 3 à 4 mètres. Ensuite lorsque vous êtes satisfait du nouveau centrage, petit calcul des bras de leviers pour corriger le lest dans le nez. Cette méthode est beaucoup plus fine que de vouloir intervenir directement sur le lest. Devinez pourquoi ! GR |
L'équipe des Dacquois - au grand air de nos belles Pyrénées - que je remercie et que je salue à mon tour ! Elle est belle votre Madeleine : soignez-là ! GR |