SHK-1 de Schempp Hirth

  Page publiée le 22 janvier 2012 et actualisée le 04 février 2019

 

Présentation

Fuselage

Ailes

Stabilisateur

Moteur

Finition

Vol

 

 Actualisé le 4 fev 2019

Test de l'action de l'axe de lacet sur les moteurs pour corriger le déport du planeur sur la droite lors du roulage.

 

 

Rx Jeti : 10 voies

  • 1 - Gaz-ga
  • 2 - Gaz-dr
  • 3 - Aileron 1 (droit)   
  • 4 - Aileron 2 (gauche)
  • 5 - Profondeur 1
  • 6 - Profondeur 2
  • 7 - Train At 1 (Sd)
  • 8 - Aerofrein 1
  • 9 - Aerofrein 2
  • 10 -Largage (sw manche Ga) 

             

 

 1- Servos

 2- Fonctions

 

 3- les 2 mixages Moteur

 4- Cas du moteur Gauche

5 - Détail de la courbe -Point 3 inversé

 

le 09 mai 2016

les derniers contrôleurs qui eux semblent fonctionner; A vérifier à l'usage en vol

un conditionnement sérieux qui inspire la confiance

ici la carte de programmation et un câble pour un travail avec un portable. Mais la simplicité de mes besoins  (frein) et sa force (medium) ne justifiait pas cette possibilité.

Non, pas des olives de Provence, mais des masselottes d'équilibrage pour les stabilisateurs : soit 45 g chacune. Provenance d'olives pour la pêche une des mes passions de jeunesse pour aller taquiner le brochet dans le canal de la vallée des Baux...années 50...

 

Le 04 et 08 mai 2016

Le chantier avance et comme toujours pas à la vitesse souhaitée car toujours des misères avec les contrôleurs.

Petite séance photo pour montrer la décoration choisie d'une grande sobriété et pour l'originalité ce sera pour une autre fois.

Le 07 mai contrôle du centrage fixé à 146 mm du BA. Et bien le hasard a voulu qu'il n'y aura pas un gramme de lest. Les 4 accumulateurs étant logés dans le nez, ils auront cette double fonction ! Toutefois les équilibreurs des stabilisateurs n'étant pas encore montés, il faudra rééquilibrer, mais la masse inerte de plomb sera dans tous les cas faible.

GR

 Voilà comment donner un "coup de jeune" à un planeur des années 60

Voila le SHK presque achevé : il n'attend plus que des contrôleurs fassent leur travail de contrôleur

Merci Thierry pour l'imma : la couleur est conforme à ce que j'attendais ainsi que la taille

Les nacelles sont plus petites que l'ASH 25 et j'espère retrouver les mêmes avantages à l'utilisation

Crochet dans le nez pour rester polyvalent sans se compliquer la vie

Une idée me vient à l'esprit : pour les vols sans moteur recouvrir le moteur d'une autre ogive pour réduire la traînée...

les hélices les voilà : probablement les peindre en blanc les rendraient plus discrètes

Ce planeur m'avait séduit dans les années 60 du siècle dernier et aujourd'hui, je le trouve toujours très classe. Et j'espère qu'il volera bien ! GR

 

Le 07 avril 2016

 

Grand soleil en Languedoc, c'est le moment de sortir le bestiau de l'étable car l'éclairage aux néons ce n'est pas ce qui se fait de mieux pour observer les défauts avant peinture et les corriger.

Le chantier des nacelles avançant en parallèle, ce fut aussi l'occasion de voir comment se présentait la 17" sur la bête. Et bien ça passe côté fuselage mais plus question d'agrandir l'hélice. Pour la marge au sol ça ira aussi.

Me voilà rassuré et l'heure est venue de peindre des petites décorations volontairement très sobres. Et là surprise ! Peinture glycéro à la bombe, mais par les temps qui courent est-ce bien prudent ? Résultat : pas bon... car après dépose de la peinture l'aspect peau d'orange fit son apparition. Déçu je m'en vais me disant "encore une séance de ponçage de plus à ajouter ". Puis je reviens quelques minutes plus tard et là The miracle ! Tout ça pour vous dire que les miracles il faut y croire et nul besoin d'aller à Lourdes.

La suite en images : mais attention ne mettez pas les doigts - la peinture est fraîche !

GR

Reste une grosse séance de peinture blanche pour la finition et dans la foulée la dépose du verni. Oui je sais on travaille à l'envers mais pas grave, c'est une histoire de timing...oui d'organisation dans le temps.

Voila la première nacelle plus simple que celle du "25" car le montant a été simplifié et ainsi la traînée sera réduite

Les câbles seront plaqués et hors de vue. L'ensemble est sobre

 et je l'espère fiable compte tenu de l'extrême simplicité du dispositif

Voila la déco du nez inspirez du modèle grandeur pour le rendre un peu plus visible en l'air

 

Le 29 mars 2016

Un mois de ponçage, rebouchage, reponçage et j'en passe avec des allers-retours chez mon carrossier et tout cela pour que ce soit un ami dévoué qui au final exécute le travail de dépose de la peinture. L'opération a commencé à 10h00 pétante pour s'achever à 13h30. Soit 3h30 de travail intensif et surtout méthodique. Le grand souci : mettre à l'abri les éléments du planeur une fois peint mais pour cela il faut les manipuler sans toucher à la peinture...Nous avons donc répété les gestes afin de vérifier que toute opération de manutention fut réalisable... En effet "mon peintre" tenait à avoir les deux ailes montées et reliées par les clés d'aile; très bien -  mais à un moment il faut les retourner...Opération délicate que "mon peintre" a bien négocié.

Bravo "mon peintre" et un grand merci !

GR

Mon peintre le voici, lui aussi : masqué, cagoulé, difficile donc à identifier. Il a - lui aussi - une ceinture mais pour tenir son pantalon

Bref, un gars rare comme on en voit plus de nos jours

car travailler ça ne lui a jamais posé de problème dans son existence.

le résultat le voici ! à 13h30 l'apéritif était servi et tout était peint

Va falloir songer à la "déco" mais dans tous les cas on va faire sobre...

Ce que j'ai retenu ...

  • Absence d'obstacle dans la zone d'évolution du peintre
  • Mouiller le sol pour éviter la poussière
  • Utiliser une grosse seringue pour récupérer la peinture en pot
  • Savoir diluer la peinture
  • Pression idéale avec ce pistolet : 4 bar
  • Utiliser un filtre à proximité du pistolet pour piéger particules et humidité
  • Objet à peindre si possible à plat pour éviter tout risque de coulure
  • Peindre sans vent et beau temps proche de 20°C (alors qu'il serait préférable d'aller voler)
  • Faisceau vertical à la sortie de la buse (0.5mm) dans le cas présent
  • Réaliser des passes sur environ 50cm en coupant le pistolet à chaque fois arrivé à l'extrémité de la passe.
  • Tous les objets à peindre doivent être fixes !
  • Après peinture les objets doivent être stockés à plat
  • Et votre voiture loin du secteur...
  • Mais j'ai du en oublier...
  • Oui, une importante : Commencer la projection avant la pièce idem à la sortie : on coupe la projection hors de la pièce à peindre.

GR

Peinture automobile bi-composant mais le Pierre m'a conseillé : "la prochaine fois prends de la peinture pour camion, elle est moins chère, et le résultat sera le même !"

 

 

Le 01 mars 2016

C'est décidé j'ai l'apprêt, son durcisseur, le rouleau et selon les conseils de Jean-Luc de la veille, je me lance tête baissée dans le barbouillage des ailes...

Autant dire tout de suite qu'il vaut mieux être dehors car les émanations toxiques sont sévères. Faisant trop froid, j'ai donc ouvert l'atelier, mis un ventilateur pour brasser l'air, et comme au bon vieux temps de la "dernière", j'ai mis mon masque à gaz... Dosage 4/1 et comme d'habitude j'en ai trop préparé, soit 120 g à la poubelle, mais aussi le rouleau car après avoir fait une tentative de nettoyage avec le diluant, il aurait fallu un litre de ce dernier pour un résultat pas garanti ! Jean-Luc m'a dit que cet apprêt se ponçait parfaitement à la ponceuse électrique planétaire, orbitale, ou bien roto-excentrique, que sais-je encore, et cela avec un grain de 240. Me voilà rassuré car c'est une opération - la peinture - qui m'a toujours stressé !

En vérité le problème est - qu'il faut de la place ! Le mieux étant d'avoir un ami carrossier, ce qui malheureusement ne s'est jamais offert dans mes relations pourtant nombreuses.

Ici votre serviteur en pleine action et un peu contrarié car le but du jeu est de déposer un produit péniblement et coûteux en ayant ensuite comme objectif de le faire disparaître à la ponceuse " intersidérale... Vous me direz : "Normal mon garçon, mars c'est le mois des fous !".

Apprêt pour carrossier qui est sec au touché après une 1/2 heure. A titre indicatif : apprêt 1l - 24,35E et 0.5l durcisseur 22.77E.

Et à y être j'en ai profité pour apprêter seulement le plan de joint du fuselage car le gel-coat de surface est parfait. Nous verrons bien s'il fallait tout enduire...

Voila le travail, je crois qu'il faut attendre 2 jours avant de jouer avec l'orbitale intersidérale

Voici aussi l'ogive ayant reçu 2 couches et peut-être une troisième à venir. Cela fait, j'ai bien envie d'aller respirer le grand air car il fait grand beau en Languedoc !

Ci-contre présentation des aérofreins et ajustement de son chapeau

 

Les stabs  monoblocs du SHK ont de quoi inquiéter. De grande surface et de plus le point d'articulation très en avant alors qu'il devrait se situer au foyer. En tapant "SHK glider" dans un moteur de recherche voilà ce que j'ai trouvé...Un fuselage de SHK au 1/3 comme le mien et le titre "SHK glider flutter test" ! 256 vues cad rien, mais l'idée de ce test sur le toit d'une voiture avec un collègue qui suit, me paraît bonne car le test s'effectue dans de l'air agité, la radio en marche bien entendu et une caméra observe les deux stabs. Vous noterez que les stabs ont des masses d'équilibrage toutefois j'ignore s'ils sont là pour faire joli ou bien pour vraiment jouer leur rôle. Bref, je pense que je serais bien inspiré de procéder au même test ... GR  

Du même modéliste, courte vidéo des commandes des stabs. Visiblement les servos sont à l'avant et il utilise des commandes rigides d'où ses inquiétudes et le test pour se rassurer.

GR

<<< Cette vidéo est très explicite. On voit l'intérêt d'équilibrer les gouvernes et au début des essais, de penser à mettre la masselotte réglable.

Dans un premier temps je souhaite alléger les stabs pour limiter la masse des masselottes. Comme j'aime bien les planeurs qui se bougent, j'avais bien l'intention de traiter ce problème.

Pour les tests avec ou sans radio, je crois qu'il ne faut pas hésiter à réaliser les deux. Vérifier que les servos font bien leur travail n'est pas gagné d'avance : flexion des commandes, puissance des servos, comportement du servo lorsque ça flutte... Un pilote averti en vaut deux !

Concernant le test sur autoroute je ne le recommande pas ! Imagine que ça flutte : on connaît la suite. On fera ça sur une petite route de campagne rectiligne et déserte.

Merci Marco pour ta contribution. Gérard

Bonsoir Gérard,
Je regardais ton article sur le test du flutter sur le toit d'une voiture. Cela m'inspire deux commentaires :
- sur la vidéo, la vitesse ne parait pas du tout suffisante par rapport à nos modèles réduit qui vont bien plus vite. Un test sur l'autoroute à la vitesse limite légale me paraîtrait beaucoup plus réaliste.
- les masses d'équilibrage, ne les fait pas pour faire joli, elles sont vraiment utiles  comme le montre ces deux vidéos :
https://youtu.be/OOF5pQrZXq4  (là je n'ai pas compris la manip.. GR.)
Sur la deuxième, autour de 30s, une des deux masses s'envole et le flutter s'arrête immédiatement, cela montre que ça marche vraiment bien.
Dernière réflexion, tu envisages le test radio allumée, j'aurais tendance à faire le contraire et même à faire le test avec le stab complètement libre. Je me dis que s'il ne flutte pas sans une quelconque retenue, il y a peu de chance qu'il flutte une fois retenu par le servo, mais peut-être ai-je complètement tord.
Bonne constructions et bon tests, Marco.

 

 

le 29 janvier 2016 - Mise en croix

Enfin un peu de soleil et pas de vent : c'est le bon moment pour lui faire prendre l'air et en profiter de réaliser la mise en croix. Le cordeau de jardinier est encore de sortie pour mesurer les 70mm de flèche et vérifier la bonne perpendicularité de l'axe de référence de la voilure avec celui du fuselage. Bref, pas de mauvaises surprises et beaucoup d'allers-retours entre ici et l'atelier. Mais comme paraît-il, il faut atteindre les 8000 pas par jour pour être en bonne santé, tout va bien !

Le gros œuvre est achevé, bien qu'il reste à découper les ailerons, probablement évider les 2 stabilisateurs et entoiler, puis poncer, mastiquer, reponcer et peindre. Ensuite il s'agira de câbler, de placer les batteries, d'étudier les nacelles des 2 moteurs, etc. Le premier vol n'est pas pour demain ...

 

Sans plan, sans indication particulière, on est obligé de présenter le matériel pour vérifier s'il ne vient pas interférer avec d'autres. Exemple ce gros servo dédié au train. Je le mets devant, derrière ? Oui, mais derrière il sera moins accessible et ça ce n'est pas bon lorsqu'il faudra le dépanner sur le terrain de vol. Ici ça passe après présentation du baquet de verrière.

Le récepteur ? Ils sont si peu encombrants nos récepteurs que ce sera lorsque tout est installé qu'on lui trouvera une place, si possible parfaitement accessible.

Pour les accus ils devront contribuer à réduire la masse de plomb. Il y en aura 3 : Un pour le train, et deux accus Life pour l'alimentation générale. Va falloir les loger sans venir interférer avec la commande de largage (ci-dessous). Bref ça avance, mais pas aussi vite que je le voudrais. Oui, des petits pas tous les jours...

Mise en place provisoire d'un servo de profondeur-direction et d'un puissant servo (Hitec HS 805BB mega) trouvé dans mes tiroirs alimenté par une batterie séparée. Et ça ce ne pas fait pour me déplaire. Reste à stratifier une équerre sur le fuselage.

Ici servo de largage présenté. La tige est droite sans détour...

A l'autre bout, la partie la plus délicate le mélangeur qui a été revue et corrigée pour revenir à l'attaque directe du palonnier en réalisant un trou oblong dans ce denier et cela pour un axe de 2 mm.

 

 Solution adoptée le 22 janvier : 2 servos en attaque directe

 

 

Le choix de la déco

Après avoir parcouru le Web en long et en large, j'avoue n'avoir pas craqué pour une déco correspondant à l'idée que je me fais du planeur de cette époque. Celui que j'avais découvert dans le hangar de Jean-Paul Weiss à Gap dans les années 60 était tout blanc, sans aucune décoration, ce qui mettait en valeur la pureté des lignes de ce superbe planeur. Les SHK présentés ici volant sur le sol de sa Majesté ne sont là que pour me donner des détails de la construction, car pour la déco, ils sont le bon exemple de ce qu'il ne faut pas faire : je veux dire mettre une imma de couleur noire sur fond blanc ou autre d'ailleurs. Un planeur n'est pas un faire-part de décès. Le gris est de loin préférable, moins agressif, car il n'est pas question d'attirer l'oeil au détriment de la silhouette avec une imma. Mais à cela peu de gens y sont sensibles et le comprennent. Après réflexion, ce sera donc la sobriété qui l'emportera, un peu comme celui de Joël Solon qui a l'honneur du bandeau des GPR depuis 3 ans. 

le SHK : Une merveille des années 60...

Son profil : Eppler 266...

 

Voila comment dégrader une belle silhouette de planeur avec un 812 épouvantable répondant certes au besoin d'identification (de l'époque).

Je retiendrais à partir de cette photo que le cadre de verrière est impossible à reproduire à l'échelle compte tenu de sa finesse. La fenêtre ronde je l'oublie aussi car trop grande et sans fermeture. Elle sera remplacée par une fenêtre classique que l'on retrouve sur certains SHK.

 Dessous le pilote une protubérance d'environ 50 cm dont je ne perçois pas la raison, excepté pour protéger les trappes du train en cas d'oubli de le sortir...

 

 

 

 Bel attelage avec le SHK ...Admirez la prestance de ce planeur !

 

 Ici le gris de l'imma est quand même plus en harmonie ...n'est-il pas ?

et ici le bon exemple de ce qu'il ne faut pas faire

Vue intéressante sur la construction "bois et toile", la taille énorme du flettner, les masselottes d'équilibrage et l'extrémité du fuselage abritant le parachute de queue

Un nez de planeur moderne

Très belle et fière allure ce SHK de sa Majesté : une déco sobre et élégante excepté l'immatriculation de couleur noire

Finalement celui retenu sera celui-ci mais immatriculé en France avec une imma de couleur grise et de taille inférieure car ici elle est excessive. La protubérance en avant du train ici a disparue... On va donc faire simple !

Encore plus sobre ce SHK préfigure l'esthétique des planeurs à venir. La qualité du recouvrement du fuselage était telle que l'on avait du mal à discerner s'il s'agissait de CTP roulé, ou bien d'une pièce moulée... Ici l'imma est grise ce qui est un bon point ! Le SHK fut le dernier planeur  de classe libre construit en bois et toile. Finesse  38 à 87 km/h.

Edited compilation of three flights including winching my Schempp-Hirth SHK-1, Hinton Municipal airport with the Soaring Sooner Glider club of Oklahoma.

       

 Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par WebAnalytics