Le Stemme S10 de Gérard BON... |
Page créée le 28 mai 2007 et actualisée le 04 juillet 2007 |
|
LA VOILURE D’une envergure de 5,75m, la voilure est réalisée en quatre parties démontables conformément à l'original. L’allongement est de 28,2
Les deux parties intérieures supportent les volets et les aérofreins. Les deux parties extrêmes supportent les ailerons. Toutes ses commandes sont muent par des servos en prise directe, intégrés dans la voilure par des boîtiers Multiplex. La voilure est constituée d’un noyau polystyrène d’une densité de 20kg/m3, d’une âme de longeron de 0,9mm d’épaisseur - en carbone - préalablement drapé en 9 plis unidirectionnels orientés à 0° ; 45° ; 90° et 135° de qualité aéronautique. Principe de drapage du longeron Section d’une boîte de clef d’aile Une fois l’âme de longeron insérée dans le noyau, la tête et le pied de longeron sont dégagés du polystyrène pour être renforcé en fils de carbone à imprégner, constituant ainsi un congé de raccordement avec les semelles extrados et intrados. Ces semelles, d’une largeur de 35mm, sont constituées de nappes carbone UD, en couches dégressives de 4 à 1. La boîte de clef d’aile est constituée d’un fourreau cylindrique en fibre de verre moulé sur la clef d’aile, fermé en une extrémité, et de deux demi lune en balsa debout pour reprendre les efforts verticaux. Cette boîte est collée sur l’âme de longeron en tenant compte de l’angle de dièdre de 1°30 de chaque coté. Les boites de clef d’aile intermédiaires, sont réalisées de la même manière qu’à l’emplanture, avec un diamètre de clef plus petit, et sans angle de dièdre. Les nervures d’emplanture et intermédiaires sont réalisées en contreplaqué marine. Les aérofreins sont mis en place directement dans le polystyrène, ainsi que les fils électriques de servos. Les cravates dégressives d’emplanture et intermédiaires, ainsi que les renforts autour du puits d’aérofrein et boîtiers de servo, sont réalisés en tissu de verre de 100g/m2. La voilure reçoit ensuite son coffrage en balsa 15/10 collé à la résine époxy, puis les différentes baguettes balsa de bord d’attaque, volets et ailerons, fixées à la colle PU. Après ponçage, les quatre morceaux de la voilure sont ensuite entoilés au tissu de verre de 25g/m2 posé à la résine époxy. Ceci confère à l’ensemble une très bonne rigidité de torsion et de flexion. La finition est assurée par une couche d’apprêt voiture, mis au pistolet, poncé à sec au papier 240, suivi d’une couche de peinture laquée blanc polyuréthane. La peinture est ensuite poncée par une cascade de papiers à l’eau de 600à 3000, puis polie à la pâte voiture, afin d’obtenir une surface glacée. Ceci représente un long travail, mais quel résultat ! Merci Jacques. Les pions de cisaillement de 16mm de diamètre en hêtre, supportent seuls la masse du fuselage en vol, à cause de la technologie clef flottante. Ces pions d’emplanture et intermédiaires, ainsi que les prises électriques d’alimentation des servos sont mis en place. La voilure est alors terminée. Sa masse globale est de 3300 g, équipée de ses six servos et ses deux AF. LE DEMONSTRATEUR PHYSIQUE Afin d’optimiser la structure de la voilure, trois démonstrateurs physiques ont été réalisés avant les ailes, puis testés sur une presse de flexion. Le mode utilisé est une flexion quatre points qui nous a paru être le mode le moins éloigné du réel, et compatible avec les moyens d’essais dont nous pouvions disposer. La charge cible avant rupture était de 100 DaN. Les démonstrateurs étaient rectangulaires et avaient approximativement, les dimensions de la partie interne de la voilure, soit 1120mm de long et 165mm de large, avec un profil HQ 3,5x16. Les efforts ont été appliqués de façon linéairement croissante, jusqu’à la rupture.
|
C’est, bien entendu, la structure N° 3 qui est retenue pour la réalisation de la voilure en adoptant un polystyrène de 20 kg/m3 pour la réalisation des noyaux, acheté chez un spécialiste. Le polystyrène employé pour les démonstrateurs était de qualité « bâtiment » avec un gros grain et présentait des inclusions. Voilure en quatre panneaux : Profil HQ 3,5/16. Vous remarquerez la position arrière des AF. Deux tétons de calage de l'aile et une clef ronde flottante de 24 mm. Cette technique issue du vol à voile revient à suspendre la cellule à la voilure par l'intermédiaire des deux tétons. La clef d'aile en tube ne touche en aucun cas la cellule : elle est le lien entre les longerons de chaque aile.
|