Le Pylône de Jeannot... |
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Page publiée le 25 septembre 2008 et actualisée le... |
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Bonjour à tous, et salutations Boomerangtesques,
Pour continuer cet article, et en attendant les fichiers-types, qui, (soi dit en passant), ne sont pas forcément nécessaires à ceux qui font marcher un peu leurs cellules cérébrales, surtout la nuit, sachant bien que celles-ci travaillent d'elles-mêmes sans notre aide ou même notre consentement. C'est pas beau, ça ? Tout d'abord, je pense qu'une série de photos parlera d'elle-même sur ce qu'est le principe de la forme "Boomerang". C'est-à-dire un mât, de forme spéciale, qui "s'efface devant des pales d'hélice repliables", car c'est là que tout devient simple et devient possible, que tout devient réalisable. Il y a en effet une énorme différence entre ce qui nous fait rêver et ce que arrivons à réaliser, n'est-ce pas ? A cet endroit, si j'ai un conseil à donner, ce serait d'attendre un peu que les articles sur le sujet soient tous passés, afin d'avoir une vue générale de la chose ; ne pas se tromper, faute de ne pas avoir eu tous les éléments nécessaires en sa possession. Donc, ce fameux "mât qui s'efface", tourne en rotation sur lui-même, soit sur la clé d'aile, soit sur un axe déporté, (celui-ci pouvant être toujours fixé sur la clé d'aile. Cette solution pourra d'ailleurs être retenue si toutes les autres possibilités échouent). En effet, le problème essentiel de ce pylône boomerang, est qu'il lui faut un fuselage suffisamment volumineux pour l'accueillir. C'est pourquoi sachez que la forme boomerang que je montre est très précise, et les différents arrondis ne sont pas faits pour enjoliver. Quelques mms de plus ou de moins, et la rotation possible augmente ou diminue considérablement ! En somme, ça passe ou ça ne passe pas. (Pour info, mon ami Vincent s'en fait un pour un ASW28, je crois, de 4m. Et ça passe). En effet, de par sa forme, ce pylône permet de recevoir deux, trois, quatre, et pourquoi pas cinq pales d'hélice s'il le faut, et ce dans n'importe quelle position de ces pales ; à condition toutefois que celles-ci soient en position repliées sur elles-mêmes, cela va de soi. Donc, pour ceux qui ont envie de travailler et faire leur boomerang eux-mêmes, voici comment, à mon sens, on commence. Tout d'abord, regarder les photos avec attention, car il y a des petits détails intéressants et significatifs. Hélas je ne suis pas un fameux photographe. La vue de ces photos aura en outre l'avantage de vous convaincre définitivement que "non seulement le procédé est valable, mais surtout que, pour vous aussi, il est possible d'avoir un pylône". 1° Réfléchir à la motorisation que l'on va placer sur l'appareil. C'est important, car c'est là que va se décider la taille exacte du pylône, et donc la possibilité ou non de pouvoir le mettre sur tel ou tel modèle. Je pense que chacun a en tête la formule maintenant généralisée de : 100 watts de puissance environ, par kg de modèle, (je dis bien environ). Par exemple 400 à 500w pour un 4m, 600 à 1000w pour un 5m, 1500 à 2000w pour un 6m, etc. Mais ces données ne sont pas exactes, car tout dépend de l'échelle du modèle, donc de la grosseur générale de celui-ci. Il vaut donc mieux partir du poids général envisagé, me semble-t-il. J'ai un ASW22 de 7,20m, de 13kgs, qui vole avec 900w. J'ai un ETA de 8m et 13,2kgs qui vole, lui aussi avec 900w. J'ai un Pyrène de 6,25m, 9kgs, qui vole et décolle du sol avec environ 800w. Mais n'oublions pas que ces appareils sont à grand, voire très grand allongement, donc peu de traînée. J'ai encore un planeur de voltige, Toong, de 3,20m et 6,6kgs, à qui il faut environ 1300w ! Mais ce n'est pas pour le même emploi, car il faut remonter rapide après une série de figures.
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J'ai (j'avais, Snifff…) un ETA de 10,30m électrique et 25kgs. Je crois que je tournais autour de 2300 à 2500w avec un moteur à charbons de marque Plettenberg. C'est assez peu mais pourtant ça décollait du sol. Je dois recommencer ce modèle avec un brushless. Pour l'ASW15, il m'a fallu 1500w environ, pour 15kgs, mais surtout parce que c'est un gros volume (échelle 1/2,5). C'est gros. Voyez aussi et surtout que la grosse consommation d'ampères ne signifie pas "forte traction", ce fait se vérifie hélas bien souvent. Bien souvent aussi, c'est le contraire qui se passe : Forte consommation, peu de traction. On verra cela une autre fois, si vous le voulez. S'il y a bien un domaine dans lequel le choix des hélices est important, à mon avis c'est en propulsion électrique ! Donc, pour retrouver le fil, la puissance demandée est surtout en proportion de l'échelle du modèle, plutôt que son poids, bien que celui-ci y participe largement. En effet, lors de la phase moteur, nous faisons "monter le modèle", donc nous faisons monter des kgs, et donc nous ne sommes pas dans un plané normal, où le poids est un des facteurs d'un bon plané, un allié plutôt qu'un ennemi. Demandez à des pilotes de remorqueurs de vous dire quels sont les modèles qui les font souffrir le plus, et cela vous donnera une idée dans le choix de la puissance à employer. Il ne faut surtout pas croire qu'un planeur, avec une aile rectangulaire, énorme et avec profil plat, bien épais, soit facile à remorquer, loin s'en faut. C'est donc pareil pour la propulsion électrique. Je reprends pour dire que, de ce calcul de puissance, vient obligatoirement la taille de l'hélice. Et c'est cette taille qui nous intéresse, car c'est ce qui va déterminer la taille minimale du pylône, et donc voir si le tout pourra rentrer en rotation dans le fuselage. Il va de soi que pour ce pylône boomerang, le mieux est un assez gros fuselage à l'endroit des ailes, ainsi qu'une clé d'aile placée assez haute. Plus ce sera ainsi, plus ce sera facile. Je pense à un K6, Un Club Libelle, un Pilatus B4, et que sais-je encore ? Mais bon, bien d'autres planeurs modernes conviennent aussi. C'était juste pour donner une idée du modèle idéal. Un Twin 3 fera très bien l'affaire, aussi, mais à condition de déporter l'axe de rotation vers le haut, vu sa position d'aile médiane. Après ça je vais me faire un Pégase de 5m, qui conviendra parfaitement lui aussi. Voilà donc quelques exemples. Donc, si quelqu'un veut se faire ce pylône, il vaut mieux qu'il réfléchisse à ce problème tout de suite. (Dormir est le mieux). Personnellement, je pense que la réalisation de ce pylône irait nettement mieux si on partait d'un modèle "à construire", plutôt que d'un modèle existant, sauf si celui-ci correspond bien aux critères ci-dessus, et qu'il supporte que l'on puisse encore travailler dessus. A chacun de voir à ce niveau là.
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2° On recommence par 8h de sommeil au minimum. 3° Le matin, de bonne heure et de bonne humeur, on se munit d'un ctp ou d'un grand carton fin, sur lequel on tracera le contour d'une partie du fuselage. 3° Le matin, de bonne heure et de bonne humeur, on se munit d'un ctp ou d'un grand carton fin, sur lequel on tracera le contour d'une partie du fuselage. 4° Pour ce faire, on place le fuselage bien à l'équerre du plan de travail (Dérive bien parallèle au plan de travail. Ou encore assise du baquet de verrière à l'équerre du plan de travail). Quelqu'un dira aussi : "Fuselage bien à plat sur le chantier". 5° A l'aide d'une équerre et d'un crayon, on trace, le plus parfaitement possible, sur le carton ou le ctp, le contour de la partie du fuselage qui nous intéresse, cad l'endroit des karmans d'ailes. (Photo 1) Surtout ne pas oublier de bien déterminer l'endroit exact de la clé d'aile. Sinon il faudra tout replacer. 6° Quand ce travail est fait, (non on ne va pas faire la sieste maintenant), on prend le fichier-type, (qui arrivera dès que ce sera possible), ou bien la forme que je vous joins qui est en fait le scanner de ma forme de pylône perso pour le 15 de 6m. (Ci-joint). Celle-ci sera à mettre à l'échelle selon le besoin, bien entendu. On trace cette forme sur un carton léger, on découpe celui-ci, puis ajoute sur son devant, l'ensemble moteur/hélice, et éventuellement un cône. Ca donne alors la taille totale du pylône. 7° Ensuite, car on n'y tient plus de savoir si ça passe ou non, on met une punaise à l'endroit de la clé, qui est l'axe de rotation présumé, et on s'amuse à faire pivoter le tout. Ouiiiiiiiiiii ! Noooooooon ! Pas d'affolement, il y a des solutions si c'est le cas. 7° Là, à ce niveau, je pense qu'il faut encore aller dormir, car "ça chauffe là-dedans"… Celui qui voit que ça passe dans le fuseau, se voit alors déjà piloter l'engin, avec tout le bonheur qui y est attaché. Il vaut donc mieux arrêter de travailler et aller rêver ailleurs. L'atelier ce n'est pas fait pour rêver, c'est fait pour travailler ! Encore que… C'est tout pour aujourd'hui, les zamis ! Le mat est articulé sur la clef d'aile et si je comprends bien il tombe lorsque l'on enlève la barre. Il faut donc une deuxième tube d'une longeur égale à la largeur du fuselage aux karmans pour maintenir l'ensemble. De part et d'autre le mat est immobilisé par un tube solidaire de la cellule. |
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On voit ici l'axe du moteur légèrement incliné : il faudra s'assurer que le maître couple de la cellule à cet endroit précis est capable d'accueillir l'hélice et le moteur qui convient à votre planeur. L'ASW 15 appartient à la génération des gros fuselages donc propice à ce type d'installation. |
Probablement si besoin était le cône peut être supprimé pour gagner quelques milimètres précieux. |
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On voit ici qu'il est possible de réduire l'encombrement du mat en déplacant le point de "pliage" du mat. |
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